[3 janvier 2016]
8h30, le soleil darde ses feux à travers les rideaux de notre bungalow tandis que la mélodie du réveil nous tire lentement de notre sommeil. Nous avons bien dormi et ça fait du bien ! Un petit thé au gingembre pour se réveiller et nous sortons pour demander conseil à Ester sur la balade du jour. Comme elle nous l’a expliqué brièvement la veille, il y a une très jolie balade à faire à moto dans la campagne autour de Kep et c’est notre plan pour aujourd’hui. Ester nous donne quelques détails complémentaires sur le trajet car il y a très peu de panneaux pour indiquer où se trouvent les choses ici. Les repères se déclinent plutôt comme « à 300 mètres après le temple », « un peu avant que la route se sépare en deux », « en face de la banque », « tourner à l’arche qui indique le chemin d’un temple »… Bref un jeu de piste qui nous excite déjà. Mais au-delà des points d’intérêt, c’est surtout la balade elle-même qui vaut apparemment le détour.
Nous finissons par partir vers 11h. Oui parce qu’Ester parle beaucoup. Plus que moi, c’est pour dire 😉
Avant de partir nous nous arrêtons prendre un pain au chocolat à l’Epi d’or, une petite boulangerie-café française qui vient d’ouvrir à Kep, puis nous mettons les gaz. « Allez hop, on y va, c’est partie pour l’aventure, on n’y résiste pas tantatatan, aventure nous voilà ! » Tout ceux pour qui cette dernière phrase veut dire quelque chose, inutile de cacher votre âge, hein 😉 Et si vous avez soudainement envie de Banga, c’est normal.
Bref. Nous voilà sur la route de Phnom Penh, au soleil brûlant. Les rizières défilent, caressées par le vent. Un tableau aux nuances quadrillées de vert et de jaune qui semblent faire le bonheur des vaches éparses. Mais la route est traitre, il ne faut pas regarder trop longtemps le paysage au risque de prendre un trou, un chien, une vache ou n’importe quoi et s’envoyer dans le décor. Alors c’est Susie qui prend les photos, bien cramponnée à l’arrière.
Notre première destination est une plantation de poivre. Souvenez-vous du poivre que nous avions goûté il y a une semaine à Kampot. Hé bien aujourd’hui nous allons pouvoir approcher de près la plante qui produit les fameux grains. Sur les conseils d’Ester nous allons directement à la plantation Sothy’s, l’une des seules à disposer du label « Eco » français correspondant aux normes Bio, garranties sans pesticides ou engrais artificiels. Ici le poivre de Kampot est une affaire sérieuse, protégé par une appellation rattachée au terroir. En plus d’être bio, cette plantation propose des visites guidées gratuites, réalisées par les volontaires qui viennent y travailler pour une semaine ou deux. C’est une jeune allemande qui fait le tour du propriétaire avec nous.
Il faut savoir que le poivrier met 3 ans avant d’atteindre la maturité qui permet de produire des grains. Ces plantes sont attachées à des gros poteaux à l’aide de ficelles de cocotiers, ce qui donne l’impression qu’elles viennent d’un gros tronc d’arbre mais il n’en est rien. Elles produisent des grappes qui sont récoltées lorsque la moitié des grains sont rouges. Pour rappel, il existe 4 sortes de poivres, tous issus des mêmes grains : le poivre vert issus des grains verts à la récolte (qui ne se conserve pas et qui doit être consommé dans les 4 jours), le poivre rouge, récolté des grains rouges, le poivre blanc, obtenu à partir des grains rouges auxquels on a retiré la peau et enfin le poivre noir, obtenu en faisant sécher les grains verts. Au passage la jeune allemand nous fait la démonstration d’un « four solaire » : il s’agit d’un genre de grosse antenne parabolique en métal mais qui concentre les rayons tant et si bien qu’au centre la température avoisinne les 400 dégrés ! Le bout de bois qu’elle y dépose commence à faire de la braise au bout de quelques secondes.
Nous profitons également de cet arrêt pour partager un Amok de poisson au restaurant attenant, bien évidemment assaisonné au poivre de Kampot ! Délicieux 😉
Nous repartons sur les 4 kilomètres de piste en terre qui nous ont amenés jusqu’ici avant de retrouver la grande route. Il fait chaud sous les casques… Contrairement à plusieurs touristes que nous croisons en deux roues, nous avons opté pour la tenue pantalon + manches longues et heureusement car le soleil tape sévère ! Par contre pour les mains j’ai préféré la crème solaire aux mouffles…
Nous traversons plusieurs petits villages, typiquement cambodgiens. Ce trajet est relativement loin des passages touristiques habituels et nous apprécions le côté authentique de la vie qui bât son plein à notre passage.
Ah, nous apercevons une pagode. Un peu plus loin il y a une banque. Il faut donc emprunter la piste en terre à gauche… Nous devrions arriver non loin d’une grotte qui est notre deuxième destination. Alors que nous avons visé juste pour le premier virage, nous tournons trop tôt pour le second, ce qui nous vaut de faire un petit détour rodéo tout autour de la grande colline de calcaire qui abrite la grotte. Mais nous aimons les détours, non ?
Quelques temps après nous arrêtons la moto à l’entrée du site où des enfants ne tardent pas à nous assaillir pour proposer leur service de guide. Ester nous a prévenu qu’il fallait surtout refuser et ne rien donner. Car c’est là le début d’une spirale très difficile à endiguer : les parents de ces enfants préfèrent alors qu’ils soient dehors à récolter cet argent facile plutôt que de les envoyer à l’école. Cela donne le mauvais signal aux enfants. De plus, en s’habituant aux touristes, ces enfants souvent très jeunes ne se méfient pas de certains adultes aux intentions sordides, ce qui est un autre des problèmes du pays. Bref, nous disons « non » aux enfants, souvent à notre coeur défendant et nous entrons dans la grotte armés de notre lampe frontale…
En fait de grotte, il s’agit plutôt d’un passage souterrain vers un endroit extraordinaire. A la sortie du passage, nous débouchons en effet dans un énorme cylindre de calcaire ouvert sur le ciel, constellé d’infractuosités et de lianes grimpantes. C’est génial, nous ne nous attendions pas du tout à cela, surtout qu’il est impossible d’en deviner quoi que ce soit depuis la route. Nous explorons les différentes grottes à la base de ce « trou » de calcaire, tenant compagnie par la même aux singes et aux moines qui semblent « habiter » les lieux ou en tous cas prier l’une des innombrables statues de Bouddha disposées dans les cavités. Il y a même un petit temple avec un Bouddha couché qu’une mélodie jouée en boucle empêche sûrement de dormir paisiblement mais nous n’osons pas le lui demander 😉
Nous ressortons enchantés de ce lieu surprenant. Dehors le soleil poursuit sa course paisiblement. Nous nous remettons en selle, direction la plage et les marais-salants.
En chemin nous en profitons pour nous arrêter dans un temple que nous avions vu à l’aller. Superbement décoré, nous en faisons le tour pour prendre des photos. Il y a des enfants et des adultes sur les marches qui nous disent « Hello » avec le sourire. Nous leur répondons et un tout petit gamin habillé en guenilles vient vers nous et s’accroche à nos jambes. Susie me dit que cette famille habite visiblement là, à l’extérieur du temple, avec rien ou pas grand chose. Nous avons croisé relativement peu de mendiants lors de notre séjour mais nous avons pu constater de nombreuses fois que le pays vit dans une grande pauvreté. Nous « détachons » gentiment ce petit enfant de nos jambes et nous repartons…
Tiens, voilà la statue avec l’homme et la femme qui travaillent le sel, il faut tourner à gauche jusqu’à la deuxième arche. En chemin nous nous arrêtons plusieurs fois pour prendre des photos des marais-salants qui reflètent le soleil, c’est magnifique ! Et nous anticipons déjà le retour lorsque nous repasserons au soleil couchant.
Pour l’heure nous prenons la direction d’une plage très locale et indiquée nulle part sur la route. C’est là qu’habite une petite communauté de pêcheurs, ceux-là même que nous avons vu passer vers le marché au crabes de Kep hier soir. Alors que nous nous arrêtons, des enfants s’approchent de nous et commencent à nous demander de l’argent avec insistance, à priori pour garder un oeil sur la moto mais je n’en suis pas certain. Comme nous refusons, certains d’entre eux frappent la carosserie en boudant et commencent à toucher à tous les boutons. Ok, nous allons nous mettre ailleurs, un peu plus loin. Et un peu plus loin, c’est à 200 mètres de là, sur la plage où nous attendent des petites huttes surélevées sans mur, avec des hamacs. C’est là que les locaux viennent souvent pique-niquer, se baigner et admirer le coucher du soleil. Et c’est l’endroit parfait pour finir l’après-midi. Parfait, certes mais il faut malgré tout apporter une nuance car la plage est malheureusement assez sale, jonchée de sacs plastiques par endroit. Mais nous sommes bien installés. Un petit tour dans l’eau, un petit coca et une sieste. Que demande le peuple ?
Vers 17h Susie me réveille… Il est déjà l’heure de partir avant que le soleil se couche. Nous rangeons nos affaires et nous repassons par la communauté de pêcheurs. Leurs conditions de vie sont assez effroyables à vrai dire, entassés les uns sur les autres dans ces petites maisons en bois, entourés de détritus, c’est hardcore. Sur le chemin nous voyons une maman enlever les poux de la tête d’un de ses nombreux enfants.
Nous regagnons finalement la piste en faisant la course avec le soleil tandis que nos ombres s’allongent. Au bout du chemin, à gauche. Nous évitons de justesse une vache folle. Un peu plus loin un cochon. Nous retrouvons enfin la route goudronnée et quelques kilomètres plus tard, les fameux marais-salants. Et le soleil qui s’y baigne avant d’aller se coucher. C’est sublime !
Nous ne nous attardons pas trop cependant car il nous reste une vingtaine de kilomètres à parcourir et nous n’avons pas envie de tester la conduite de nuit ici. Déjà que de jour c’est compliqué alors… Je mets la gomme, puis les phares – en zeugmant (à vos grammaires pour ceux qui seraient passés à côté du zeugme).
Lorsque nous arrivons à notre guesthouse il fait déjà nuit. C’est l’heure d’aller se décrasser car nous sommes plein de poussière et de sueur. Ce n’est ni beau à voir, ni à sentir 😉 Aller, à la douche !
Pour le dîner nous optons une nouvelle fois pour le marché au crabe. Mais ce soir nous choisissons un autre restaurant local moins couru que le Kimly. D’ailleurs la salle de restaurant se trouve littéralement chez une famille : dans un coin il y a une table à repasser le linge, dans un autre les poubelles, là encore des barquettes pour les plats à emporter. C’est madame, ou en tous cas l’une des femmes de la maisonnée qui fait la cuisine. Nous sommes 8 couverts dans la salle mais comme nous sommes arrivés en dernier, nous attendons nos plats pendant plus de 30 minutes… preuve que tout est fait sur place, sans préparation préalable. Est-ce que ça valait l’attente ? Carrément !!! Susie et moi nous faisons péter la panse comme on dit, du poulet au gingembre pour madame qui n’aime pas trop les fruits de mer et une énorme assiette de gambas grillées au poivre de Kampot pour moi-même. Alors qu’hier soir j’étais frustré avec ce crabe qui n’avait finalement pas grand chose à manger sur lui, je me régale ce soir de ces grosses crevettes au poivre…
Est-ce que j’aurais un peu abusé sur la quantité de crevettes ? C’est possible car quelques trente minutes plus tard je suis pris d’un bon mal au ventre avec toutes les joyeusetés qui vont avec. Oui mais c’était trop bon !
Ce soir nous avons un appel Skype de la famille qui s’apprète à déguster la galette et à boire le Champagne. Ca fait super plaisir de les voir tous ensemble. Mon mal au ventre m’empêche d’être trop jaloux de la galette mais tout le monde a la forme à la maison, c’est le principal – sauf mon frère qui a perdu sa voix, ce qui est dur pour un chanteur. Courage frérot !
En y repensant, j’aurais totalement zappé cette histoire de galette s’ils n’avaient pas appelé. Ca prouve qu’on a bien décroché quand même.
Et voilà notre avant-dernière journée cambodgienne qui se termine doucement.
[3rd January 2016]
Today we rented a moped from Ester in order to go and investigate the nearby sites and get a better understanding of the region. Ester explained to us in detail about what we could visit and what we need to look out for in order to know where to turn (as road signs are not really that popular over here and, if there are some, they are rarely written in characters that we would understand!!).
So, after quick breakfast at French boulangerie (yes, we’re getting lazy and exploding the budget with every meal now), we hit the road.
Ester had suggested that we drive to the furthest site first (a temple and a cave) and work our way back to the beach and then finish with the pepper farm if we have time. Stéphane suggested, however, after we had left, that we start with the pepper farm, then the temple and cave and finish at the beach with the sunset before heading back to Casa Kep. Good plan!
So our first stop was Sothy’s pepper farm. Unfortunately though we’d forgotten what to look out for in order to know where to turn…I remembered that Ester had said something like 2 to 3 km after we get to the main Kampot/Phnom Penh road…but the milometer wasn’t working on this moped either!! Eventually we saw an arch above one of the roads to the left and there were lots of signs for pepper farms including Sothy’s…ah, saved!
On arrival we were asked what language we wanted a tour in and pretty quickly we were greated by our guide who was a German student. She’s staying here for a week and a half and so is far from an expert on the place, but manages to give us a pretty basic tour of the farm, dropping in interesting facts every now and again. She’s learnt her script well! The farm is owned by a Cambodian lady and her German husband (the farm is in her name though as foreigners are not allowed to own Cambodian land). The farm currently has 850 pepper plants though only half (I think) are actually old enough to harvest pepper from.
After stopping to see the three different types of peppercorns (white, red and black) drying in shallow, round bamboo baskets (though clearly a fake as it’s not the season for the red and white peppercorns at the moment), we were taken into the first greenhouse. I say greenhouse as this structure, although not made of glass, has walls and a roof. The walls and roof are made from palm leaves and shelter the pepper plants from the sunshine. Some sun can enter, but it’s pretty well filtered by the palm leaves and so doesn’t burn the plants and their fruit. These first plants are 9 years old and pretty tall. They are absolutely covered in peppercorns. The girl tells us that they sell the green pepper corns to local restaurants, but they don’t really market them as the lifespan of these green peppercorns when picked is 3 to 4 days.
In the next area that we visit there are younger plants, 3 or 4 years old. The workers here remove all the flowers from plants that are younger than four years in order for the plants energy to be used to grow upwards rather than to grow fruit. From 20 years onwards the number of fruit on a plant diminishes and so, on this farm, they are cut down and new plants are planted. The final pepper plant zone contains 6 month old plants. Each one has its own “well” dug right next to its stem as pepper plants’ roots go vertically down into the soil rather than branching out across the alleys between plants.
On the way back to the entrance (and the restaurant and shop) we pass baby papaya trees and full-grown durian fruit trees, but with no fruit on them at the moment. The durian fruit, for those of you that don’t know, are really smelly fruit from Asia that are banned in most hotel rooms because of the stench. We still haven’t tried one and our guide tells us that it’s not the season at the moment anyway so those that are available are either really old from last Spring’s harvest or are grown using chemicals. There are also Jack fruit trees with HUGE fruit that we have spotted around the place on market stalls, we’d believed that it was durian but we were obviously wrong!
Just in front of the restaurant there is a German-made solar oven. It’s basically a demi-sphere made of some kind of metal (maybe aluminium). When not in use the dome is turned face down, when needed you turn it towards the sun and the sun’s rays are centralised to a point in the middle of the dish. There is a metal frame inside on which you can place a pan and it takes, for example, 45 minutes to boil a pan of rice…using just the sun’s rays! What a brilliant invention and so useful over here as it’s really sunny, really often…..oh yeah, and they eat a lot of rice!
On the way out Stéphane stops to take a photo for Samuel and Sandrine, but I seem to remember having seen this on the incredible inventions TV program a few years ago…and I think we might have sent the link to them at the time.
Next stop was a temple in a cave a couple of kilometres north of a nearby village, Kampong Trach. The trick to finding the place was, when you see a pagoda over the tops of the houses on the right hand side, get ready to turn left just afterwards, opposite the bank. Which seemed convoluted but worked! Our only problem was what happened afterwards.
We knew we had to turn right under an arch on the side of the road…which we did, but it wasn’t the right arch. We carried on along this road, even after I pointed out our mistake to Stéphane (as we could see the other road and the temple just across the rice fields separating us and them). He stubbornly wanted to carry on to the end of the road as he was convinced that there would be caves there too…which, to be fair, there were. But when we got to them he didn’t want to stop to go into them!
Instead we carried on along this lane which was getting narrower until we came to a huge, wide muddy puddle…I giggled, telling Stéphane that he we would now have to turn around or that he was going to get wet feet (as I was sure that he would wobble and have to put his foot down in the middle of the puddle)!!
Again, stubbornly, there was no turning around, we were going through the puddle. To be fair, he handled it like a Jedi, following the path that looked the most used and hoping that there wasn’t a big pothole in the middle of it. We made it to the other side with no problems. After that the lane got a bit more adventurous and up-and-downy. Stéphane joked that he was finally getting to ride the “dirt” (a style of BMX riding). I pointed out that he wasn’t on a BMX and that I was behind him, but he negotiated valiantly the nooks and crannies until the road starting to get better again.
This lane went around the group of rocky mountains that contained the temple and we soon made it back to the right entrance to the temple, where there were lots of children on bikes offering to be our guides for the cave (as Ester had warned us). We paid our entrance fee and parked up the moped by the ticket office where the lady said she’d keep an eye on it for free (I’m not sure whether she meant that if we parked closer to the cave we would have to pay, but in any case we decided to leave it there with her and walk a little).
Around the entrance of the cave there are several buildings, little shops, food stands and a dormitory, presumably for the monks. The actual mouth of the cave is guarded by two Buddha statues complete with LCD halos that light up all different colours and patterns. I regret now not having filmed it as I think it might make my friend Mikaël like religion a little more… ^_-
We’d bought our headlamp with us and used it to pass through the first part of the cave which then opened up into a large open top natural arena. Under the overhanging rocks at the edges are all different shapes and sizes of shrines. At one point there is even an underground lake or stream. We are in awe, it’s an amazing place. And every now and again, when the voices from the other tourists and the children offering to be their tour guides quieten down, and the silence returns, it really does feel magical. I can imagine how the people that discovered it must have felt.
Currently though, we are not alone, there is one elderly man sweeping the floor and another by the large, gold reclining Buddha statue tidying-up some lunch boxes and carrier bags. There is music playing and Stéphane jokes that the guy must be getting stiff arms by now as it’s been going, on and off, since we arrived, but it’s clearly a recording…I feel that it’s slightly unnecessary in such a place.
After exploring a few more caves leading off this central area we eventually decide that it’s time to leave and pull ourselves away.
Our final stop for the day is at a beach the other side of the salt fields. It’s a little known beach and there are very few tourists here.
Ester had, again, explained how to find the beach, turn at the statue of Mr and Mrs Salt and then, after 5 or 6 kilometres turn right under a big blue arch next to some salt huts made from dried palm tree leaves. The road (or lane) then meanders between the rice fields and the salt fields until you arrive at the beach where there is a traditional fishing village.
Upon arrival we’re jumped upon by a group of local children. One of them wants my bracelet, another wants 100 Riel to look after our moped, two others are smacking the front of the bike for no reason…when I say no for the bracelet, the little girl then turns and starts opening the small gloveboxes on the bike to see if there’s anything there that could interest her. It’s strange and we don’t really know what to do….do we leave the bike here anyway or are they going to damage it in some way because we didn’t pay them?
We opt to move the bike to a slightly busier part of the village and head off down the beach on foot. Ester suggested that we walk a little way, out of the detritus from the village, and we soon find that there are little wooden platforms with hammocks in them, on a slightly cleaner part of the beach, where we settle and order a couple of cans of coke.
I realise that Stéphane left his bag in the moped and our swimming costumes are inside, so whilst I settle into my hammock, he wanders back to the moped and decides to park it closer (as there are other mopeds parked just behind the huts here) and to collect the bag.
We head into the water, the sun is just starting to go own, it’s about 4pm. The water is very shallow here and, even after walking quite far, it still isn’t deep enough to wet our crotches. The sand that was under our feet gives way to layers of seaweed underfoot…it’s everywhere, we lift our feet and float for a while, but it’s not that nice and before long we head back to our hammocks to dry out.
Ester had also suggested that the evening light over the salt fields would be nice for us to see, so we pack up and head off just in time to catch the sunset reflected in the salt fields. The long shadows over the animals and the people working in the rice fields…it’s stunning and the photos are not half as beautiful as the reality. We stop several times on the ride back to either take photos or to simply look. We must remember how privileged we really are to be able to see all these wonderful things and discover these new places every day!
By the time we get back to Kep it’s dark and we stop back at Casa Kep for a shower and a cool beer before heading out again for dinner. We decide to try either a French restaurant by the crab market or another restaurant in town…but upon reading the menu at the French restaurant I change my mind, I want to eat Cambodian food. Stéphane isn’t convinced by the menu either and we start to wander along the line of restaurants. We haven’t gone far before a Cambodian granny with her grandchild in her arms beckons us into her restaurant. We check out the menu and find something that each of us like. “Ok, why not!” and we walk in and take a seat.
Unfortunately the view from the restaurant is not as nice as the Kimly and all we can see is a bit of a dump where plastic bottles and polystyrene food boxes have been washed up by the tide. There are two other tables of tourists who haven’t yet been served…and it takes quite a while for our meals to arrive once we’ve chosen. But that gives us more time to discuss the restaurant’s decoration…
You really believe that you are in someone’s home. In the middle of the restaurant there is a hammock, the ropes are tied around the two central pillars and there are chairs strategically placed to keep the ropes from sliding down to the floor. At one side, propping up one of the walls, there is the big, red Angkor beer sign that is usually supposed to be outside the restaurant. In the corner there are a couple of huge plastic bags filled with empty cans and there’s even an ironing board nearby (and, no joke, as we’re eating our meals a man comes in and irons his shirt!!).
The meal is pretty good though and we’re glad that we chose this place. Stéphane’s happy with his choice of prawns in Kampot pepper sauce.
We thank everyone as we leave, though most of the staff family are too busy watching their TV to reply. We head home to Casa Kep on the bike, it’s been a fun day and we’ve really enjoyed discovering the region around Kep. Tomorrow we’re planning to head up the hill into the jungle just behind the house. A little bit of exercise won’t do us any harm!
Superbes paysages ! et encore merci pour ce partage
bisous
Merci Yvette ! Content de continuer à te faire voyager 😉