So Shon’s plan for us and what we did was:
07:00 — Breakfast — 2 fried eggs, as much toast, butter and jam as you like, tea and juice (10 RMB each)
7:30 — Driver takes us to Dongling Bus Station where we catch a bus to Yungu Temple Station
From here the times are less precise as we depend on public transport but:
– Cable car up to White Goose Ridge Station
– Walk/climb to the Beginning to Believe Peak
– Walk/climb back down to Black Tiger Pine
– Follow the path past BeiHai Hotel
– XiHai Hotel
– and Pai Yun Hotel
– Climb up to the Cloud-dispelling Pavillion
– Climb down to The Bottom (where we caught the Rail Cable Car back up the mountain)
– Follow the path to Bai Yun Hotel
– Climb up to Brightness Peak (added by Stéphane — where we had lunch) and then back down
– Pass in front of the Hai Xin Pavillion
– Climb up to Turtle Peak
– Climb down to and then up the Ladder on the Cloud
– Pass in front of the Lotus Pavillion
– Climb up to the Welcoming Guest Pine (and the Farewell Pine)
– Cable car back Climb down to the Mercy Light Temple Station
I’d seen photos of the Yellow Mountains and I’d heard rumours that it was something that all Chinese people wanted to visit once in their lifetimes. I was not prepared for the beauty of the scenery that was waiting up there for me.
Part of me is sad that it was such a beautiful day as, on a rainy day, you climb up above the clouds and see the mountain tops surrounded by clouds like dark islands in a sea of white cotton.
OK, there are a LOT of people. OK, there are concrete paths everywhere. It’s not like walking in the Pyrenees or the Alps on the small, windy stone paths, but there is something utterly unexplainable about walking along these staircases that are stuck onto the sides of these mountains, hanging magically over these precipices. Again, the Chinese engineers have completed something that I have not seen anywhere else in the World (for the moment ^_^). With the cable cars anyone can come up here and appreciate the views. There are paths that are more or less complicated after that, but depending on the age of the person and their physical state they simply take more or less time to arrive at their destination. For those people who really can’t go any further there are porters every so often on the path. These porters work in pairs (one in front, one behind) to carry two long bamboo poles with a chair in the middle. The passenger is always facing up the mountain. The porters are amazing and run along the paths that we are struggling to climb or descend. They have sweat dripping down their faces and their calf muscles are the size of tree trunks but they still seem to have plenty of energy, shouting at the people in front to get to one side and let them pass.
The trees that cling to the rock faces are amazing with sinuous roots that search for some earth or something softer to cling onto. There isn’t much wildlife visible though there are plenty of signs saying not to feed the monkeys we don’t see any in our 8 hours of walking. Maybe they wait until the humans have left in order to regain the habitat that once was theirs alone.
Up until now, the Great Wall of China was my best experience in this country. An impressive manmade structure that winds its way across a sea of hills and on which we walked for hours hardly crossing another soul. Now I’m torn. The landscape of the Yellow Mountains is breathtaking (and I’m pretty sure that our photos don’t do it justice), then you have this manmade footpath, steps stuck onto the side of the mountains, leading up and down and transporting thousands and thousands of tourists every day to share in these views! There are people everywhere, but it doesn’t matter. You just look out or up and it’s so stunning and so impressive.
@JB — I bet your ears were burning today as Stéphane kept saying that he would have loved to have been here with you and to have been able to climb some of it together.
It’s not often that I don’t moan about being tired after having walked so far, but we have done the equivalent of several hours of step classes and we have a decision to make. Climb up and down the Celestial Peak or take the cable car down to the bus or walk down to the bus. We opt for the walk down to the bus, both of us slightly frustrated to not have chosen to go up another peak, but we realise that despite our heart wanting to, our bodies are tired and it might be too much.
On the way down we meet a few other European tourists. A couple of girls from Germany with whom we walk most of the way. One of them lives near Hong Kong with her husband and speaks Chinese. The other is just visiting and has studied in Marseilles so speaks good French. I feel awful but I don’t know their names!
We get on the bus together and it turns out that they are heading to Hangzhou tomorrow too so we might see each other on the bus in the morning. For now though, we say goodbye and get off the bus to wait for our driver to take us back to the hotel for another delicious dinner. Our legs were already aching…I don’t think I’ll be able to walk in 48 hours!
Les Montagnes Jaunes, où comment passer une journée à parcourir la carte postale d’une merveille de la nature… le long d’escaliers abruptes et sans fin à flanc des parois de granite vertigineuses. Voilà comment l’on pourrait résumer très brièvement cette splendide journée d’automne, l’une des plus agréables de notre séjour chinois.
Nous retrouvons au sommet de la télécabine vers les 9 heures. Nous et des centaines d’autres touristes chinois, évidemment. Heureusement que nous sommes lundi car il y a beaucoup moins de monde que le week-end… Mon dieu ! Il me faudra d’ailleurs une bonne demi-heure pour ne plus être agacé par ce monde et profiter totalement du panorama à couper le souffle. Car le spectacle est grandiose. En montant dans la télécabine mon petit côté cynique me disait qu’ils en faisaient un sacré fromage de ces Montagnes Jaunes : des montagnes, il y a en dans beaucoup d’endroits du monde, à commencer par la France. Et nos randonnées Pyrénéennes ont également tout du grandiose… Pourtant, il y a vraiment quelque chose d’unique ici. Peut-être est-ce une histoire de dimension, d’échelle, avec ces aplat de granite vertigineux dont les photos ont bien du mal à rendre justice. Pour un peu on se croirait sur les big wall du Yosemite. Peut-être est-ce le découpage de ces étroits canyons sans fond. Toujours est-il qu’au fur et à mesure de la journée, nous nous laissons envoutés par ces Montagnes « Jaunes », dont le nom n’a d’ailleurs rien à voir avec la couleur mais plutôt avec l’empereur jaune Huángdì qui serait venu y chercher l’élixir d’immortalité, 2 600 ans avant notre ère…
Oui, ils ont raison les chinois d’en faire tout un fromage de ce massif car il est magnifique. Maintes fois immortalisés sur les peintures traditionnelles, ces pics entourés de nuages nous transportent vers un autre espace-temps, un nirvana de rêves et d’imagination, peuplé d’animaux étranges, comme en témoignent les noms donnés à ces scènes fantastiques : le passage de l’oie blanche, le pic du commencement de la foi, le pin du tigre noir, le point de vue du singe qui regarde la mer, le pavillon qui disperse les nuages, le sommet de la clarté, le pin qui accueille les visiteurs, le rhinocéros qui regarde le ciel, le pic de la tortue, l’échelle sur les nuages, l’étape de la pitié lumineuse, le passage du sceau impérial, le pic céleste et j’en passe… Depuis le sommet de la clarté où nous prenons une pause déjeuner, nous apercevons de minuscules formes progresser en file indienne sur l’un des pics adjacents. Des fourmis sur le dos d’un éléphant, des hommes sur le dos d’une montagne.
Si l’ancien grimpeur qui est en moi a les phalanges qui frétillent à la vue de ces parois vierges, il ne faudrait pas croire que « monter sur les montagnes jaunes » implique quelque forme d’escalade que ce soit. Non. Il s’agit, pour les chinois, de rendre le site le plus accessible possible et bien entendu de faire payer cette accessibilité. Car l’ensemble des kilomètres de balades sur les Montagnes est entièrement constitué d’escaliers ! Des dizaines, voire des centaines de miliers de marches, dont certaines très hautes, parcourues par des centaines de milliers de chinois chaque année. Oui, notre visite des Montagnes Jaunes peut aussi se résumer en disant que nous avons fait 9 heures d’escaliers ! Je pense sincèrement que de ma vie, je n’aurais jamais plus l’occasion de monter et descendre autant de marches en une journée que durant ces visites des montagnes jaunes. Il faudra d’ailleurs plus de 4 jours à nos pauvres mollets pour arrêter de nous faire souffrir… Mais nous ne sommes pas les seuls. Et surtout pas les moins préparés. Comme dans de nombreux autres sites que nous avons visités, nous voyons des gens qui ne sont absolument pas habillés ou équipés pour la circonstance : hommes en costumes trois pièces, femmes avec des hauts talons, maquillage de rigueur, etc. Et tout ce monde arpente comme nous ces escaliers sans fin qui montent et qui descendent selon les caprices des canyons jusqu’à 1864 mètres.
Nous croisons également une autre population de l’extrême, les porteurs. Car absolument tout ici est apporté à dos d’hommes. Et ça en fait du matériel pour les 4 hotels que compte le massif : bonbonnes de gaz, linge, ravitaillement en eau, etc. Shon nous apprendra le lendemain que ces porteurs ne dorment pas sur place et ne prennent pas le téléphérique ou le funiculaire, non. Ils redescendent à pied chaque soir et remontent à pied chaque matin pour être à 7 heures prêts à porter ! Ils doivent donc se lever à 4 heures du matin ! Shon nous assure aussi qu’ils sont bien payés, lui qui possède justement une entreprise de porteurs… Quand on pense à nos mollets ultra douloureux pour une seule journée passée sur la montagne à monter et descendre, nous avons un respect encore plus grands pour ces travailleurs qui donnent de leur personne ! D’ailleurs, ils ne portent pas que du matériel puisqu’il est possible de louer leurs services pour être transporté dans des chaises suspendues à des bambous. Ils ont beau avoir l’habitude, ils ont l’air de souffrir quand même un peu en plein soleil.
Amusez-vous à zoomer sur nos photos pour voir ces escaliers improbables et vous comprendrez pourquoi il faut prier votre karma de ne pas vous réincarner en porteur des Montagnes Jaunes ! D’ailleurs sur la descente, nous décidons sagement de ne pas tenter l’ascension du pic céleste : après 6 heures d’escaliers, la vue de ce serpent de marches quasiment vertical suffit à faire flageoler nos jambes. En contre-partie, nous décidons de descendre du massif à pied, ce qui représente quand même près de 2 heures d’escaliers supplémentaires ! Oui, oui, une volée quasi ininterrompue de 1000 mètres. Ca use, ça use… Sur le chemin nous rencontrons des touristes allemands, avec qui nous sympathisons et dont la conversation nous permet d’oublier nos mollets martyrisés : une fille qui habite avec son mari près de Canton, une de ses amies venues passer des vacances en Chine avec elle (qui parle allemand, anglais, français et japonais !) et un couple qui voyage pendant 15 jours en Chine. Nous retrouverons d’ailleurs les deux premières dans le bus pour Hangzhou le lendemain.
Nous retrouvons finalement la villa vers les 17 heures, les jambes lourdes mais avec un sourire jusqu’aux oreilles pour ce qui est jusqu’à ce jour notre journée préférée en Chine !