[17 janvier 2016]
Ce matin nous sommes impatients de partir à moto pour un petit caprice à deux autour des pics karstiques de Phong Nha. Le temps est toujours maussade et bien humide. Ah oui, d’ailleurs Phong Nha est l’endroit le plus humide du Vietnam à ce que nous lisons et ce n’est pas pour rien… Mais il ne faudrait pas croire que cela nous arrête ou émousse notre motivation : nous n’avons qu’une envie c’est de nous élancer ! Sauf que notre départ connaîtra plusieurs petits ratés…
Premièrement la moto. Ou plutôt le motoculteur devrais-je dire, car le truc que nous propose la propriétaire tient plus du Massey Ferguson que de la Harley Davidson. Pourtant nous en avons conduits des deux roues pourris mais celui-ci ne nous inspire vraiment pas, d’autant plus qu’il n’a quasiment pas de frein, ce dont je me rends compte en allant faire le plein. Décidément ça ne va pas le faire. Faux départ, retour à l’hôtel. Tinh ne prend pas ombrage et nous dit d’attendre quelques minutes tandis qu’elle enfourche le motoculteur, confiante. Lorsqu’elle revient le frein arrière a été resserré et fonctionne correctement. C’est déjà ça. Et franchement c’était indispensable vus les chemins et descentes de montagne à 10+% que nous emprunterons plus tard.
Cette fois-ci c’est la bonne, on est parti !
Non. Comment ça, non ? Bah le pique-nique. Ah oui c’est vrai, nous voulions prendre des provisions pour faire un pique-nique à midi… Bon, on va chercher ça alors. Je me souviens d’ailleurs d’avoir vu marqué « sandwich et pique-nique » sur un panneau près d’un resto hier soir. Ah oui, c’est là. Nous entrons et nous commandons 2 sandwichs, avec un paquet de chips et une tranche de gâteau à la banane. En soit rien qui vaille vraiment la peine d’être mentionné. Sauf que nous hallucinons totalement sur le prix du truc : 280 000 dong ! Evidemment à la maison on ne sourcillerait pas vraiment pour 11,5 euros. Mais ici, c’est notre repas le plus cher du Vietnam, incluant nos repas du soir avec bière, entrée et plat pour deux dans le premier restaurant de Hué sur Trip advisor ! Comment et pourquoi ne nous sommes-nous pas dit que c’était n’importe quoi ? Sur le coup ça nous a bien traversé l’esprit mais pas suffisamment pour qu’on réalise. Trop tard. Non seulement c’est hors de prix mais nous devons attendre pas moins de 15 minutes avant que les sandwichs soient prêts. Et le pire c’est que le pain se révèlera quasi inmangeable… Peut-être les pires sandwich du monde. Bref.
Cette fois pas de blague, hein, on y va ! Dans un bruit de tondeuze à gazon asthmatique mais nous sommes partis, à nous les grands espaces ! Direction le jardin botanique. Oui, celui où nous nous étions arrêtés 10 minutes la veille avec le guide. Hé bien aujourd’hui, nous comptons bien profiter des balades dans cette réserve de jungle et pourquoi pas apercevoir quelques animaux si nous avons de la chance.
Le scooter a du mal dans les côtes mais nous finissons par arriver, sous la bruine, au jardin botanique. Tout près de l’entrée où nous achetons les billets, nous voyons un petit singe qui disparaît rapidement dans les feuilles. Cool !
Le jardin propose deux treks, l’un de deux heures et l’autre de quatre heures. Nous optons pour le premier qui passe par un lac, un point d’observation des paons et une cascade et ça sera déjà pas mal, d’autant plus que nous souhaitons faire tout le tour du parc national en scooter pour terminer la journée, soit environ 65 kilomètres… Nous nous mettons donc en route à travers la jungle, en suivant le cours d’un ruisseau. La balade est agréable, surtout après avoir quitté les marches bétonnées près de l’entrée.
Silences et chants de la forêt primaire.
Nous nous frayons un passage à travers les racines et les branches aux improbables torsades reptiliennes pour déboucher finalement sur le lac. Disons qu’en étant généreux nous appelerions plutôt cela une grande marre mais c’est joli quand même. Nous poursuivons le sentier qui nous même un peu plus tard à l’observatoire des paons. Nous imaginions un point de vue privilégié où nous pourrions observer des paons en libertés ou quelque chose dans ce goût-là mais il s’agit en fait d’une petite cage avec deux malheureux paons à l’intérieur. Un poil décevant. Nous repartons dans la jungle. Ca monte, ça descend. Nous nous arrêtons à intervalles réguliers pour essayer d’apercevoir des animaux mais ils sont décidémment plus fort que nous à cache-cache. Nous croisons malgré tout la route d’un joli papillon et d’une colonie de fourmis.
Un peu plus loin nous arrivons au bout de la piste avec un panneau qui pointe la sortie (comprendre le retour à l’entrée du parc) à gauche et à droite. Ha. Je propose que nous allions à gauche car je sais que cela devrait nous emmener à l’extrêmité du jardin botanique pour ensuite revenir vers la fameuse cascade – si l’on en croit la carte. Susie n’est pas convaincue. Ce qui m’embête un chouia car lorsqu’il s’agit d’orientation c’est en général Susie qui a raison… Nous y allons quand même et ne tardons pas à descendre sur un chemin perilleux et bien glissant pour finalement atteindre le cours d’eau. Il s’agit maintenant de remonter la rivière vers la cascade. Tout comme j’avais dit, quoi 😉
Sauf que le chemin devient de plus en plus difficile, nécessitant de se tenir à une corde au-dessus de l’eau, genre via ferrata mais sans la sécurité, quoi. Personnellement j’adore ce genre d’acrobaties et je suis plutôt à l’aise même si c’est extrêmement glissant. Pourtant je suis stressé, non pas pour moi mais pour Susie car je sais qu’elle déteste ce genre de sensations.
Nous progressons lentement jusqu’à un passage particulièrement difficile. Susie lutte sans y arriver et commence à paniquer. Elle arrive à se calmer tandis que je la persuade de faire un dernier effort et elle arrive finalement à se hisser sur le rocher. Ouf ! Nous arrivons maintenant au pied de la cascade… Il suffit de regarder le selfie que nous prenons à ce moment-là pour lire des émotions contradictoires sur le visage de ma chérie 😉 Aller, il ne reste plus qu’un petit passage au-dessus des rochers pour atteindre la passerelle en bois. Cette fois ça passe facilement et quelques volées d’escaliers plus loin, nous pouvons enfin admirer la vue magnifique qui s’offre à nous. Je me détends complètement et Susie sourie cette fois de toutes ses dents.
Le haut de la cascade est clairement l’endroit pour pique-niquer. Nous sommes seuls dans la jungle, avec le bruit de l’eau. Quiétude. Il ne nous reste plus qu’à sortir les sandwichs pourris les plus chers du Vietnam pour atteindre la perfection. Vive les chips !
En terminant notre déjeuner nous apercevons deux touristes qui arrivent par le haut de la cascade. Ils ne s’aventureront pas à faire le parcours de via-ferrata vers le bas de la cascade, surtout avec madame plus apprêtée pour une soirée chic qu’un trek dans la jungle… Nous retournons de notre côté à l’entrée du jardin botanique, satisfaits de notre balade et rassasiés.
Que faire maintenant ? Nous avions prévu de parcourir la grande boucle en scooter. En théorie c’est 65 km. Sauf qu’il commence à pleuvoir un bon crachin et que le scooter nous invente des bruits tels qu’on a l’impression qu’il va finir en pièces détachées d’un instant à l’autre, comme la deux chevaux du Corniaud. Bien évidemment nous décidons de tenter le coup. L’aventure, c’est l’aventure !
Malgré la brume et la pluie la balade est superbe à travers les paysages calcaires couverts de jungle. Nous nous arrêtons de nombreuses fois pour prendre des photos… Dans les côtes nous ne faisons pas du 20km/h mais notre tondeuse à gazon a l’air de tenir le coup. Lors d’un arrêt nous croisons des enfants qui jouent sur le bord de la route, avec des vélos trop grands pour eux. Ils essayent de nous piquer des trucs en rigolant. D’autres plus loin nous disent simplement « Hello », d’autres ont vite fait de suivre leur « hello » avec « money, money ».
Nous finissons par arriver au village de notre hôtel et même plus rapidement que prévu mais peut-être a-t-on pris un raccourci. A priori il nous reste suffisamment de temps pour visiter la grotte de Phong Nha. Nous ne savons pas grand chose de cette grotte à vrai dire, si ce n’est qu’on l’atteint en bateau et qu’il vaut mieux attendre que d’autres visiteurs soient intéressés pour partager le prix bateau à plusieurs.
Il pleut. L’après-midi est bien avancée. Lorsque nous arrivons au guichet nous ne trouvons personne pour nous accompagner. Nous nous donnons une quinzaine de minutes. Nous faisons finalement la rencontre de deux autres couples qui, comme nous, s’y sont pris tardivement pour visiter la grotte : Marc et Mia du Canada et un couple californien peu loquace dont nous avons oubliés les prénoms. Il fait vraiment moche à vrai dire mais ça donne au paysage un petit côté mystérieux. Lorsque notre bateau démarre, il semble que nous soyons les derniers à partir vers la grotte. A son bord nous sommes huit : les trois couples de touristes que nous sommes, le conducteur et son fils d’une dizaine d’années.
Nous pensions que la grotte ne se trouvait qu’à 5 minutes de bateau mais le trajet pour atteindre l’entrée prend plus de 40 minutes avec le moteur à fond. Nous bifurquons enfin vers un plus petit bras d’eau et nous ne tardons pas à rejoindre l’entrée.
Le moteur s’arrête le moteur. Le père et le fils sortent les rames pour continuer à la main car la grotte entière se visite en fait en bateau ! Ils enlèvent la bâche de protection du toit et la magie peut commencer. Elle durera près de 40 minutes à parcourir dans un silence improbable une grotte tout simplement extraordinaire. Paradise Cave était énorme, certes. La Dark Cave était très chouette avec le bain de boue mais cette grotte-là semble plus belle encore. Quasiment aussi grande que Paradise Cave mais avec une atmosphère bien plus féérique sur l’eau où se reflètent les gigantesques formations rocheuses. Nous pénêtrons dans une autre intemporalité dont le silence n’est brisé que par le mouvent des rames et des gouttes d’eau invisibles qui tombent du plafond. A certains moments le plafond n’est à peine plus haut que le haut du bateau, à d’autres il se perd dans des hauteurs vertigineuses. Dire qu’on aurait pu louper cette grotte totalement sous-estimée par la plupart des tours et des agences. C’est fantastique et d’autant plus touchant que c’est une surprise totale. Effet Wahou de la journée !
Des étoiles plein les yeux nous repartons bientôt dans l’autre sens pour quarante minutes de bateau sous la pluie, puis quelques éclaboussures de scooter jusqu’à l’hôtel. Nous organisation avec Tinh notre départ du matin, avec un petit déjeuner à 6h30 pour pouvoir prendre notre bus à 7 heures.
Le soir nous dînons au Bamboo Café un succulent dîner de spécialités locales pour un tiers du prix de nos sandwichs du midi… No comment. Nous engageons d’ailleurs une discussion très sympathique avec l’une des serveuses originaires de Phong Nha. Nous parlons d’Hanoi, l’une de nos prochaines destinations. Elle nous explique être allée à Hanoi pour chercher du travail mais qu’elle avait trouvé la ville bien trop bruyante à son goût. Elle est donc revenue s’installée dans son village natal pour vivre près de ses parents et elle est heureuse comme cela. J’aime ce genre de rencontre et je suis fasciné par celles et ceux qui ont trouvé leur coin de paradis sur Terre, qu’ils ne quitteraient pour rien au monde. Et nous, notre petit coin de paradis, où se trouve-t-il ?
Aujourd’hui ça fait quatre mois exatement que nous avons atterri au Japon il y a de cela une éternité nous semble-t-il. Deux tiers de notre voyage s’est donc écoulé, à une vitesse inimaginable. Et tellement d’aventures…
Demain nous quitterons Phong Nha et ses grottes fantastiques pour de nouvelles émotions. Bonne nuit !
[17th January 2016]
We’d rented a moped for today in order to go and visit a little bit more of Phong Nha’s National Park. The moped however was a bit crap and, after filling it with petrol, Stéphane decided to bring it back to the hotel to see if we could change it for a better one. You know, one with brakes that worked for example! ^_^
Tinh asked if we’d put petrol in and Stéphane confirmed that we had, but we didn’t mind if we had a new bike, we’d fill that one up again (it’s about £2 to fill a moped’s tank here). She drove off and came back shortly later on the same bike. Stéphane tested it and the brakes had been tightened. OK, let’s hope it’s got enough power to get us both up the hills around the park!!
Before we left town though we wanted to get some sandwiches for a picnic. We’d seen on one of the restaurants’ signs that they did picnics and so headed there. The girl serving said that we could order a sandwich from the menu or just buy a baguette and a portion of cheese. It was tempting, they had cheddar, edam, camembert, brie, but instead we opted for two chicken, apple, almonds, etc sandwiches. We didn’t notice that these sandwiches were more expensive than our average dinner and nearly twice as much as our average lunch!! Instead we picked up a small packet of 50,000 dong (£1.50) crisps to go with them!!! As we were waiting, and we waited a long time, for the sandwiches to be prepared, we started to discuss the price and the lack of intelligence that both of us showed in ordering them here. We could have stopped pretty much anywhere on the road today and eaten a hot, freshly cooked meal for less…grrrrrr!
As Stéphane paid, he commented that it had taken a long time and that they were expensive, but the waitress didn’t really care…she’d got her money from these tourists who clearly have so much that they don’t look at the price of things before buying them.
Our first official stop, like yesterday was the Botanical Gardens, having driven through town and passed groups of children playing and family reunions at the sides of the roads. It’s a pretty grey day today, but it’s Sunday and there’s no school or work so the people are all out and about.
The botanical gardens, on the other hand, are deserted. There are a few mopeds and bicycles parked up at the entrance and when we ask if it’s busy, the girl at the ticket desk replies “Yes, very, about 10 people”. Ten people!! About ten people, and it’s a pretty big park, I think we’ll be ok. The entrance fee is 40,000 dong each and 5,000 for the bike which makes the whole outing about £2.50…not bad.
The team are having their lunch and there’s a little monkey up a tree nearby, waiting for leftovers or for an occasion to pounce and steal food. We start off on our walk around the route #1. The path is made up of concrete stepping stones and I start to think that if it’s like this all the way around then the walk will be pretty easy…stupid girl!! At the lake (where you can swim if you fancy it, but we don’t, not today) the path goes up the hill to the left. There’s a very wobbly wooden ladder that looks half rotten. I try to climb it without using my hands (as there are all kinds of fungus and mushrooms growing all over the rungs. The path here is no longer “easy”, it’s a narrow mud path and with a bit of a drop down into the stream below. Oh well, at least this is turning out to be a proper jungle trek after all!
A little later on there is a huge concrete bandstand in the middle of the jungle. There are no signs and we have no idea what this is here for, but there are several plastic seats so maybe it’s just to sit and look. We stop for a minute, but we’re keen to carry on and get to the peacock viewing area…where we were bitterly disappointed.
We did see peacocks, don’t get me wrong, it’s just that they were in a cage, only just bigger than themselves!! I had imagined a little bird-watching hut and dozens of peacocks in the wild…not two peacocks on a perch. Oh well, we carried on our route, passing a couple of guys who were searching for the 1000 year old “old tree”. As this was one of the highlights of the Route #2 we’d not seen it and couldn’t help them. They didn’t seem too bothered though and headed back down the hill.
We carried on too, and came to a t-junction halfway down the hill. The arrows in both directions said « Exit ». We could hear the waterfall and see it, just, through the trees to the right. So we decided to take the path to the left…obviously!!?
The path was pretty steep and muddy leading down to the river. There was, from time to time, a thick rope to use as a handrail…though when two people use a rope for support it tends to swing around a lot and knock the other person over. By the time we got to the bottom I was getting a little impatient and then I saw the waterfall. It was lovely and just a little way upstream from us.
Running along the rocks to the right of the stream there was a rope. The fact that there was this rope shows that the path is a little rocky, dangerous and slippery. I took one look and thought that I would go back up the path that we’d just come down in order to get back to the top of the waterfall — there was no way that I could make it up there! Stéphane was having none of this and told me that I could do it, just hold onto the rope and take one big step onto the next rock…
Feeling myself starting to panic I took a step back from the rock face and, taking my time, I tidied my big camera away into my backpack. Once a little calmer (or, at the very least, a little less shaky) I took hold of the rope again and lowered myself down one step where I was, before stepping over the gap and onto the next part of the path. Ouf, first part over.
The rest of the path was fairly easy, but incredibly slippery and only at one other bit did I need Stéphane’s help…but it wasn’t over yet. When we got to the base of the waterfall, I was stressed, worn out and still a little panicky and then I saw it…the rope…the rope crossing over the base of the waterfall from right to left…over the higgledy, piggeldy boulders.
It was here that we took a selfy and, I promise you, I tried to smile, but as you can see in the photo….it didn’t quite make it up to my eyes…there you can see the real sadness. A little girl lost and in need of rescuing!!
I made it across, though not using the rope (as it was in a stupid place) instead I used the patented method of on my hands and feet with my arse in the air! But I got across and that’s all that matters! The photo of me at the top of the waterfall having climbed the wooden staircase on the other side shows that my smile came back too!
At the top of the waterfall there were a couple of benches where we sat and ate the World’s most expensive sandwiches. They’d fallen apart a bit in their boxes but, luckily, the restaurant had predicted this and provided us with forks to eat the ingredients with. The bread was just disgusting. Clearly frozen and microwaved for our consumption! Nice and chewy…
After lunch we headed back to the moped. We wanted to visit Phong Nha cave which closes at 4:30 and so had a bit of a think about whether we had time to complete our circuit around the park or if we should just head back the way we came. We decided to push on and hope that we had:
- enough time
- enough petrol
- enough power in the bike
to make it back around to the cave’s entrance in Phong Nha.
We did. The road was a little steep in places, but slowly we urged the bike onwards and upwards. We passed a few other tourists on mopeds looking cold, worried or smiley depending on their age, bike and friendliness!! ^_^
At one point near the end of the ride we stopped near some kids in order to take a photo of the view. The kids came up to us saying hello and then started grabbing the things out of the pockets of my backpack. Luckily I only had one small water bottle in one and the big water bottle in the other attached with a clip to the bag. The lad that took the little bottle said “Present” and made a gesture like he could keep it…we said no and he gave it back to me. He was carefully balanced on a bike which was way too big for him and didn’t manage to keep up as we sped off saying “Goodbye”.
We stopped a couple more times in the next village to take more photos and, each time, groups of children ran towards us saying “money”…no, no.
Phong Nha cave:
We’d read that you have to take a boat to get across from Phong Nha to the Phong Nha cave and so pulled up near to the embarkation area and parked our bike. An insistent woman there trying to take our helmets and our money before we’d even turned the engine off!! We told her that we would pay when we got back to the bike (if it was still there…as it was the only bike on this bit of pavement).
The cost of the boat is 360,000 dong. Each boat can take up to 12 or 14 people and so it’s cheaper if there are more of you getting the boat. When we arrived there was no-one else there and so we waited, in the drizzle for more tourists. After a while a Canadian couple turned up, Mark and Mia (actual a Philippine and a Cuban) and seemed more than happy to join us and we agreed to wait ten minutes to see if anyone else showed up. A third couple eventually did and we all agreed that 360,000 divided by 3 was an acceptable price to pay per couple.
After a little confusion at the ticket office where they swore that we’d only paid for 5 tickets, we eventually got our tickets and headed down to the boat. The boatride wasn’t what we had imagined. Instead of just crossing the river and dropping us out on the other side, we sailed up the river for about 45 minutes until we saw a cave mouth ahead of us.
The boat then stopped and the little boy leapt off to give a piece of paper to the ticket collector before pushing us back offshore. The boat then took us into the cave where the engines were turned off. The boy stood up front and rowed on the right, while the skipper was rowing on the left at the stern.
The cave was beautifully lit up and the reflections of the rock formations in the black water were just stunning. It was so peaceful with the noise of the oars in the water and the occasional dripping of water from the roof of the cave.
Every now and again we would pass another boatful of tourists and a brief exchange of hellos would resound before the silence again took over.
The journey inside the cave lasted a long time too…I can’t remember having been in a boat in a cave before and this is just an amazingly beautiful cave too! We all took loads of photos and there was a lot of umming and ahhing and admirative noises coming from the six of us!
On the way back the boat pulled over onto the left-hand side and we were invited to get out. The next part of the cave would be done on foot and we would get back onto the boat further on, near the mouth of the cave.
Leading up from the underground river there was a sandbank, a bit like a beach…it was very strange and, to top it off, there were two men there, sweeping the sand to remove the footprints of the tourists at the end of the day.
Back on the boat it was now officially raining and Mark and Mia still wanted to sit at the front of the boat and got soaked on the slow journey back to where it all started. Once back of dry land we said our goodbyes to the other couples and headed back to our bike. The woman was no longer there and all the stalls had closed up for the day so I guess that meant free parking….what a result!!
For our last meal in Phong Nha we’d decided to go to the Bamboo café that we’d seen on the first day. We asked for a table inside, though I’m not sure that it was any warmer than outside really!! The food was wonderful and tasty — though once again Stéphane’s was served a good ten minutes before mine…I am cursed!! Oh well, that meant that I had time for a second beer ^_-
On our return to the hotel we settled our bill and found out that Tinh hadn’t charged us for the dinner that we’d had with them. That was really sweet. We wondered if she did this for all of her guests…as it could get pretty expensive if she does!
Tomorrow we leave the Mountain View Hotel to head for Ninh Binh where we should get some more views of different mountains and see, what is said to be, the dry equivalent of Halong Bay….but only after 8 hours in a train!!!
En scooter – On a moped
La grotte de Phong Nha – Phong Nha cave