[26 février 2016]
Après la journée d’hier un peu stressante nous nous offrons une matinée tranquille avec grasse matinée, séance d’écriture dans la véranda au milieu des colines boisées et petit déjeuner en ville. Puis nous partons pour la péninsule d’Otago.
Longue de 25 kilomètres, c’est une longue péninsule et plus longue encore en voiture avec des routes pas toujours goudronnées et toutes en lacets panoramiques. Il s’en faut d’ailleurs de peu que cette péninsule ne forme un lac car à l’extrémité, la terre « principale » n’est qu’à quelques centaines de mètres à la nage. Nous découvrons ce paysage en silence, les yeux grands ouverts, en profitant du spectacle et de la route, lâchant quelques « Waouh » de circonstance.
Notre plan initial consistait à conduire jusqu’à l’une des nombreuses plages pour trouver un coin tranquille et y pique-niquer. Sauf que le hasard de la route nous fait arriver près du fameux chateau Larnach. Fameux parce que c’est le seul château de Nouvelle-Zélande bien que selon nos standards européens, l’appellation « château » soit un brin exagérée, disons plutôt une très grande maison 😉 Par contre le jardin est superbe et nous permet, outre la vue imprenable sur la mer, la péninsule et les collines, de découvrir des tas d’espèces d’arbres et de fleurs endémiques de Nouvelle-Zélande.
Retour à la voiture pour trouver notre coin de paradis à pique-nique. Nouveaux lacets improbables et nous finissons sur une route en terre au pied d’une ferme. Nous continuons à pied, à travers les champs constellés de moutons et de vaches. Voilà, c’est ça la Nouvelle-Zélande, des moutons par milliers perdus sur les collines. Nous ne tardons pas à poser nos fesses au milieu des prés, mordre dans nos sandwichs et savourer la félicité d’être ici comme au milieu de nulle part, tranquilles, à gorger nos yeux de verts pâturages…
A un moment j’essaye d’engager la conversation avec une bande de moutons mais ils sont peu réceptifs ou ne parlent pas français. Bêêêêêeeee.
Nous reprenons notre marche jusqu’à la plage que nous apercevons au loin. C’est en fait une très grande plage de sable blanc que traversent quelques promeneurs épars, ce qui laisse toute la place et la tranquilité nécessaires à la faune locale… Des centaines d’oiseaux, des otaries, des lions de mer et sûrement quelques pingouins au loin. Ce doit être l’heure de la sieste pour les lions de mer car ceux-ci paressent mollement dans le sable à quelques mètres de nous à peine tandis que les otaris s’amusent dans les vagues. Ces lions de mer se confondent avec le sable et les rochers, tant et si bien que j’ai failli trébucher sur l’un d’entre eux. Heureusement que Susie était là pour me prévenir car ce sont quand même de gros bestiaux.
Nous remontons vers les collines dans l’idée de poursuivre la marche mais nous nous apercevons que nous n’avons pas pris assez d’eau pour faire le grand tour que nous avions prévu. Bon tant pis. Demi-tour. Nous aurons quand même marché un peu plus de deux heures, c’est déjà ça.
Nous retrouvons la voiture, cette fois pour gagner l’autre côté de la péninsule vers une autre plage. Une petite sieste de vingt minutes dans la voiture et nous repartons nous balader.
Ce soir nous avons rendez-vous vers 20h à l’extrêmité de la péninsule pour aller à la rencontre des albatros royaux mais surtout pour voir de près les plus petits pingouins du monde, les pingouins bleus.
En attendant nous dînons dans l’un des trois pubs du petit village de Portobello avec des délicieux burgers d’agneau.
Lorsque nous arrivons au centre de conservation des Albatros, des dizaines d’autres touristes sont déjà là, à admirer les albatros royaux qui volent grâcieusement au-dessus des falaises. En attendant que le soleil se couche nous en profitons pour en apprendre un peu plus et sur ces plus larges oiseaux du monde (plus de 3 mètres d’envergure pour les albatros royaux) et sur les plus petits pingouins du monde qui partagent le même territoire autour de la péninsule. Ces deux espèces sont d’ailleurs menacées d’où les efforts du DOC, Département de conservation, pour les protéger.
Quelques minutes avant le départ du tour, nous sommes accueillis en langue maori, en mots et en chanson, comme le veut la tradition et c’est vraiment très sympa d’entendre cette langue toujours vivante. Ce qui contraste d’ailleurs avec la situation de la culture aborigène en Australie qu’on ne trouvait qu’à certains endroits comme Uluru, tandis qu’ici il est assez courant de cultiver la double culture et double langue anglais/maori. La dame nous explique que nous allons descendre, très silencieusement, jusqu’à une plateforme sur pilotis sur la plage où tous les soirs des groupes de pingouins bleux viennent rejoindre leurs nids.
Il est enfin temps de prendre le chemin de la plage. Il fait nuit. Nous nous positionnons sur la plateforme et quelques minutes plus tard nous observons un premier groupe de pingouins sortir de l’eau. Ils sont trop mignons et si minuscule comparés aux rochers qu’ils doivent escalader pour rejoindre leurs nids ! Nous avons choisi l’endroit idéal pour prendre des photos et des vidéos, c’est top. Nous observons ces oiseaux retrouver leur chez eux après avoir passé toute la journée en mer depuis avant le lever du soleil. Mais nous ne faisons pas que les observer, nous les écoutons aussi car ces animaux poussent des vocalises étonnantes, entre le roucoulement de la colombe et le cri du wookie dans Star Wars 😉 Nous passons ainsi une vraie belle soirée au contact de ces animaux.
Puis il est temps de rentrer à la maison, 52 kilomètres de lacets plus tard. Bonne nuit !
[26th February 2016]
As we’d forgotten to buy anything for breakfast we headed to the Crusty Corner café (about 5 minutes from Kelley’s place) and ordered one blueberry scroll (like a Danish pastry but not sticky) and one apple and cinnamon scroll which we shared and I washed it all down with a chai latté.
We also decided to buy some rolls here for lunch in order to save time and have a picnic during this afternoon’s walk (and headed to New World for some crisps and water to go with them).
Last night we’d booked tickets to see the little blue penguins this evening on the Otago peninsula and so we’d decided to have a lazy morning at the house and try to catch up a bit on the blog before heading out for a bit of a tramp (New Zealand for hike) and onto the penguins in the evening.
We drove out to the Otago peninsula and headed towards our chosen picnic spot. The Highcliff Road that we took followed the top of the hills and had beautiful views on both sides of the peninsula. Unfortunately, about halfway along, the road was closed and we had to follow the detour down to the coastal road.
This detour lead us past Larnach Castle where we hesitated before eventually deciding on visiting just the gardens (the visit to the house…not a castle!…was $30 each!!).
The gardens were charming and there was an Alice in Wonderland theme running throughout. There was even a hidden Cheshire Cat. We’d read in the leaflet that there was a very rare plant in one part of the garden that had nearly become extinct (having only three remaining examples in the World and all of them female). The ecologists or plant people took cuttings from them and eventually one of these cuttings turned out to have both female and male parts and was able to produce seeds. Fascinating thing nature…and how much patience!!
We carried on trying to get to the place that we’d chosen, but between the diversions and my navigating we actually arrived somewhere else, down a gravel road and parked up next to a field where a couple of horses were frolicking around.
We were both pretty hungry again and so, once we were in the first field down the footpath, we stopped and sat on a couple of rocks and ate our (disappointing) sandwiches under the watchful eye of a couple of sheep and half a dozen flies.
Just as we were finishing our lunch, I spotted a guy running over the fells towards us. That must be where the path goes…we wouldn’t be running it though!! A quick exchange of greetings as we crossed over the small brook and headed along the path to the beach.
At the far end of the beach there were lots of seals (or sea lions…feel free to correct me when you’ve seen the photos). The sea was coming in now though and we couldn’t be bothered taking our walking shoes off…but just then a couple of the seals starting fighting…the photographer in me wouldn’t accept not trying to get some photos of this and so I chucked my shoes and socks at Stéphane and waded out to try and get The Shot. I actually felt sorry for them as they threw themselves at each other, using anything and everything to try to beat the other one. In one of the photos you can see the panicked, bulgy eyes of one of them…scary!
The rules that are written on the signs when you arrive at the beach say to leave 10 metres between you and each one and to try to avoid getting between them and the sea. As we turned around to leave we suddenly spot another one about two metres behind us….oooops!! Move away slowly!!
After a failed hike (we abandoned due to lack of water), we headed back to the car and onto a different location near another beach further up the peninsula. As we’re getting on a bit we pull up the car in the car park and settle down for a little nap before heading to the beach to see what was going on here.
There were a few seals playing in the surf on this beach and a HUGE seal lying in the sand just next to us. Throwing sand over himself and rolling onto his back as though he was expecting us to go and rub his belly…very cute…we didn’t!! ^_^
It was getting on now and so we headed over to the other side of the peninsula to Portobello where we had dinner in the Portobello Hotel and Bistro. It was pretty expensive but rather delicious (one lamb burger and chips and one chicken salad…shared). And washed down with a shared glass of NZ Marlborough Settlers Hill Sauvignon Blanc. Aren’t we good!?!
Along with 75% of the people eating in the pub we then headed to the Albatross Centre at the end of the peninsula where we’d booked to do the Blue Penguin tour. The Royal Albatrosses that they are trying to breed here (as they are under threat of extinction) have a wing span of three metres. They are MASSIVE! And fly so elegantly…like they don’t need to make an effort — we have a nosy around the museum and then head out to take some photos of them as they fly overhead in the evening sunlight.
As the centre closed a Maori lady gave a quick presentation and sang a bit of a welcome song — but wanting to see the penguins as quickly as possible most people were gathering as near to the exit as possible. We then all wandered down to the beaches where they’ve built wooden platforms on stilts so as the penguins can walk around them and under them to get back to their nests.
These penguins, the smallest in the world, spend the whole day out at sea and come back in the evening in large groups (called rafts), so as to reduce the chances of being eaten by their predators. They are between 15 and 30 centimetres tall and, as we saw them waddling back up the beach to their holes, quite chubby after a day’s fishing! ^_^
It was hypnotising watching these little animals try to clamber up over rocks that were bigger than themselves. Their calls to each other or to their loved ones already waiting for them in their holes were just surreal….I didn’t know that penguins made noises like that.
Unfortunately the other people with us were totally ignorant and spent the hour chatting or calling each other rather than shutting up, but just one look at one of the dozens of penguins made me forget these annoying humans that were surrounding us! ^_^
Magnifiques paysages ! et que dire des petits pingouins bleus :des peluches animées
ils sont vraiment mignons
bises à tous les deux
Coucou Yvette ! Ils étaient trop mignons ces petits pingouins 🙂 Merci pour ton message, à bientôt xxx