Le Grand Détour

Last day / dernier jour en Thaïlande

france_french_flag Dix heures passées ce matin. Nous filons entre les montagnes et la jungle préhistoriques de Khao Sok tandis que le soleil déchire timidement la brume matinale. 100 kilomètres pour rejoindre l’aéroport de Surat Thanit à bord d’un minivan qui sent des pieds et dont le chauffeur joue au yoyo avec l’accélérateur. De son côté, mon instestin aussi joue au yoyo mais en faisant des tas de noeuds en plus, juste pour le fun. Ca ne me fait pas crever de rire. De Surat Thanit nous effectuerons ensuite un saut de puce jusqu’à Bangkok d’où nous reprendrons un avion demain matin, direction la suite de nos aventures, au Cambodge.

Ainsi nos détours thaïlandais sont sur le point de se terminer, non sans un petit pincement de coeur (et d’intestin !). Qu’il est difficile de se rassasier de voyage : on en voudrait toujours plus… Ces quelques jous malades que l’on aurait pu passer à explorer davantage les fonds sous-marins, ces autres îles que nous avions prévues de visiter, ces parcs nationaux sur lesquels nous avons finalement fait l’impasse… Il y a tant à découvrir ici ! Mais en même temps, quelle chance d’avoir vécu tous ces bons moments, d’avoir fait toutes ces rencontres, d’avoir tous ces souvenirs, scintillants comme le soleil sur une crique de Koh Tao… Les cours de cuisines à Chang Mai, les festivals des lumières à Sukhotai et Ayutthaya, nos explorations et soirées bangkokiennes, nos détours sur le pont de la rivière Kwai, nos aventures sous-marines à Koh Tao, nos treks dans la jungle et j’en passe. Ouah, quel mois de voyage !

Intermède – Jamais sans mon suisse

Arrivée à l’aéroport de Surat Thanit. Il n’y aurait vraiment pas grand chose à raconter sur ces heures d’attente si ce n’est un petit détail, oh, trois fois rien, juste le fait d’avoir oublié que j’avais mon couteau suisse avec moi dans mon bagage à main. Oops. « No good, dangerous » me dit le gars de la sécurité en me confisquant mon couteau. Oh là, pas si vite l’ami, on ne m’enlève pas mon couteau suisse de la sorte, non mais ! Je joue le touriste éploré mais il ne veut rien savoir. Si je veux mon couteau suisse, il faut l’enregistrer. Ok, bah si c’est comme ça je… vais l’enregistrer.

Je laisse Susie avec toutes mes affaires de l’autre côté de la sécurité et je ressors vers le comptoir d’Air Asia. Il y a une file d’attente.

Jusqu’où suis-je prêt à aller pour mon petit couteau suisse acheté 30 euros à Go Sport ou je ne sais où avant le voyage ? J’attends mon tour.

En arrivant devant l’hotesse d’enregistrement, j’explique mon cas. Elle me dit qu’on ne peut pas l’enregistrer comme ça, qu’il faut une boîte pour le mettre dedans. Et en-a-t-elle ? Non. Et alors, je fais quoi, moi ? Elle me propose d’aller acheter un souvenir pour en utiliser la boîte, en pointant vers le magasin à 15 mètres de là. C’est là que je me rends compte que je n’ai pas mon portefeuille, laissé à Susie de l’autre côté de la sécurité. Décidémment.

Je tente le coup quand même. J’explique mon cas au magasin de souvenirs mais ils ne sont pas très accommodants. J’essaye le second magasin. Ils sont justement en train de débaler des produits et ils ont des boîtes. Sauvé ! Une des filles prend le couteau, le met dans une petite boîte, ajoute du papier journal pour qu’il soit bien emballé, utilise du gros scotch tout autour. Voilà, avec un paquet comme ça, ça ira nickel. Sauf qu’elle me demande 30 bahts. Que je n’ai pas bien sûr. 30 bahts. Siouplaît madame… 30 bahts. Putain, qu’est-ce qu’il faut pas faire !

Je refais la queue pour la sécurité avec passage de portillon et tout, récupère mon portefeuille auprès de Susie, ressort pour ENFIN prendre possession de mon couteau super bien emballé dans sa petite boîte. Il n’y a plus qu’à retourner au comptoir, refaire la queue pour l’enregistrement. Encore heureux que le vol soit en retard.

Arrivé de nouveau devant l’hotesse, elle me dit que la boîte est trop petite pour être enregistrée.

Là, il y a comme un moment de flottement, avec une petite mouche qui passe devant mes pupilles brisées comme dans les animés japonais. Elle a dû le voir car elle entreprend de régler la chose elle-même et disparaît dans un bureau. 5 minutes passent. Elle revient avec une boîte en carton qui sert à transporter les ramettes de papier imprimante, de 50cm de haut sur un format A4. Elle prend ma petite boîte et la met dans la grande boîte. Oui parce que maintenant il y a deux boîtes pour ceux qui ne suivraient pas. Et bien sûr il faut du scotch, beaucoup de scotch pour enrouler tout cela, pas loin d’un rouleau entier, à vrai dire. Finalement mon couteau suisse est prêt à être enregistré… Non ? Comment, madame ? Que je le fasse passer à la sécurité de l’aéroport pour récupérer le petit auto-collant jaune comme quoi il a été scanné ? Bon. Je m’exécute en refaisant la queue à 50 mètres de là et je reviens au comptoir. Cette fois-ci je signe, je récupère le reçu « bagage » et repars vers la sécurité une nouvelle et dernière fois, triomphalement. Voilà, on ne me sépare pas de mon couteau suisse, un point c’est tout 😉

Fin de l’intermède

A l’arrivée à Bangkok le gros carton m’attend sagement sur le tapis roulant et je dois lutter pour l’ouvrir avec tout ce scotch. Si j’avais mon couteau suisse… Nous prenons ensuite la navette, puis le Skytrain jusqu’à la station Nana et marchons vers notre hôtel sympa, le iCheckInn. Sympa mais situé au fond d’une route pleine de bars à « massage » pour ne pas dire de bars à p… juste derrière le « Dr BJ’s Massage », c’est pour dire… Mais heureusement notre établissement est super clean, tout va bien 😉

Après plus d’un mois à repousser l’échéance, nous nous décidons enfin à aller à la poste pour envoyer un colis à la maison, avec quelques fringues que nous ne mettrons plus et deux trois autres petites choses. Emballé c’est pesé et c’est parti ! Sauf que nous oublions d’y mettre un élément essentiel : le guide de la Chine que je porte toujours dans mon sac à dos et qui pèse une bric.

Pour le programme de la soirée nous sommes en pleine hésitation. Qu’a-t-on envie de manger ? Chais pas. Thai ? Chais pas. Je crois qu’inconsciemment nous avons envie de nous faire plaisir ce soir, en changeant complètement d’ambiance gustative. Et après quelques déambulations indécises sur Soi 11, nous nous décidons pour le Zak’s, un restaurant chic à Tapas. Oui ça va douiller mais tant pis. En plus c’est encore l’happy hour et il y a des prix spéciaux comme on est lundi soir, que demande le peuple ?

C’est parti pour 5 assiettes de tapas à deux qui vont du canard à la pékinoise, à l’empenadas de boeuf, en passant par la bruschetta au saumon, les brochettes de poulet tandorri et des gyozas. Le tout avec Mojitos, des verres de vin et pour finir un gâteau au chocolat triple couche. Il faut ce qu’il faut et on n’est pas à Bangkok pour jouer les petits bras, non ? Pendant ce temps à Ayutthaya, nos amis Coline et Jonathan dégustent des insectes au marché de nuit… Désolé les amis mais là, y a pas photos, hein 😉

Il est temps de revenir à l’hôtel… Nous aurions pu jouer la carte de la sortie en boîte avec détour par le quartier chaud pour terminer la nuit mais nous optons finalement pour la sagesse studieuse. Et mon « soapy » massage, alors ? Another day… 😉

english_flag Nan had arranged for the bus to pick us up at the resort at 9am and for once we were ready on time. We just need Stéphane’s intestines to play along until we get to the airport which will be in within 2 hours (or so we’ve been told). Nan had explained that the time the bus takes to get there depends on the number of pick-ups that it does on the way and where it drops people off. Nothing’s every easy in south-east Asian transport!

When the bus arrived there was already one tourist aboard and so our bags fitted nicely into the boot, under the back seat which meant that we didn’t have to pay extra for them for once!

As we drove towards Shurat Thanit the bus stopped quite often and slowly began to fill up to the point where all the seats were full. “Cool”, I said to myself, “We won’t stop again now until the airport”. Wrong!! We then stopped for two more passengers…no seats left, don’t worry…the driver pulled out two cushioned boards, undid my seatbelt and told me to move up. The first board was placed between my seat and the woman across the aisle from me…the process was repeated for the row in front of us and these two people were now seated. Having this board digging into my left buttock made for a rather uncomfortable rest of a journey…oh well, it’s only another hour or so before we arrive at the airport.

As usual the air conditioning in the mini-van had been set to “Glacial” and so when we got out at our destination we quickly realised what a lovely, hot day it was. The warmth didn’t last long though, one foot in the departures area of the airport and we were back to -5° due to the air con.

Unfortunately we were too early to check in straight away for our flight and so headed for the nearest seats to wait 45 minutes for the check-in to open. Stéphane headed off to see whether we could transfer to an earlier flight that would be leaving in about an hour. The reply was that “it wasn’t possible today, but if we’d asked yesterday it would have been alright”…I can’t help thinking that this really wasn’t a helpful answer!!

As we sit and wait a monk comes and sits next to us…and then the relative peace of the airport was suddenly shattered by the arrival of a group of Chinese tourists. They are all screaming at each other and decide to come and sit down on the seats around us… The monk in the meantime goes to the ticket desk leaving his suitcase. By the time he comes back there is a Chinese lady in his seat stuffing her face with some biscuits…he simply grabs his suitcase and walks off….zen!

As soon as we can we check in and head to a café in search of some lunch and wifi in order to load some more photos to the blog — making the most of every opportunity ^_^. We’d managed to publish two articles yesterday and hope to be able to keep up the momentum in order to catch up a bit, as we’re currently more than a week behind!

A fried rice and a Pad Thai later we’re ready to head through the security checkpoint to the gate. Unfortunately we didn’t plan on Stéphane being stopped for the Swiss Army Knife that he had in his bag. The guard told him to head back to the check-in desk and put it in our bag…only problem is that our bag is clearly no longer anywhere near the check-in desk as we’d been one of the first to check-in. The woman informs Stéphane that he needs to put it in a box in order for it to be checked-in and suggests that he buys a souvenir in order to have a box.

Instead Stéphane spots someone in one of the shops unloading a delivery and emptying boxes. He asks her for one of the boxes and the lady wraps up the knife in newspaper before putting it into the box and wrapping it up in sellotape…and then asking for 30 baht. Only problem is that Stéphane’s wallet is in his bag which is with me at the Gate…through security. I see him running towards me and hand him his wallet. He pays the girl, gets the box and returns to check-in.

The woman at check-in says that this box isn’t big enough to be checked-in…then tells him to wait, and takes the box with her into one of the offices at the side. She later comes back having put this little box into a printer paper box and having covered it in sellotape. Stéphane thanks her, but it’s not over yet. He has to take this box to the entrance of the airport where there are scanners in order to get a sticker that says “Security Checked” before it can be checked in!!

Eventually, once all of this is over, Stéphane returns through security and, thankfully, our plane is running late so we still have a few minutes to wait until boarding.

The plane journey is relatively dull, we’re in the aisle seats opposite each other again. Stéphane’s neighbour is a lady and her young daughter. At one point the daughter starts playing up and crying and so the woman asks Stéphane if she can get out…she goes to the back of the plane with her daughter and comes back a minute later on her own…I presumed that she had some relative towards the back of the plane, but just before landing the stewardess came and gave her her daughter back…I didn’t realise that planes offered childcare services! As soon as the daughter was back with her mother though she started screaming again…

Our hotel in Bangkok was near the French bistro that we’d eaten at during our last stay in Bangkok (previous Bangkok article). So we took a bus and then the Sky Train to get there, both of us questioning the logic of not having reserved our flight to Cambodia on the same day…rather than spending an extra night in Bangkok and having all the hassle of transport. Oh well, hindsight!!

The hotel was down this alley which was lined on both sides by “relax” massage parlours with dozens of ladies of all ages and sizes sitting outside, touting for business. I’m guessing that these are the cheaper parlours as the girls aren’t the freshest or most attractive that we’ve seen in Bangkok!

The hotel itself was nice, the room was a bit standard like any Novotel or Holiday Inn…but for one night it was perfect.

We headed back out to find a post office to post the Chinese glass bottles that we’d been carrying around since the Yangtze cruise as well as a few long-sleeve t-shirts that we haven’t worn or don’t think we’ll wear again on this trip (well now we can’t anyway!!).

We had dinner in a bar called Zak’s as it was nearing the end of happy hour when we arrived and the Tapas were two for one and the cocktails and wine were cheaper too! It was really nice and felt very festive on the way home with all the Christmas decorations too. It’s still hard to believe that we won’t be at home for Christmas, but I guess we’ll make the most of wherever we are!

 

Une réflexion au sujet de “Last day / dernier jour en Thaïlande

  1. Brenda

    Sounds like ‘Pass The Parcel’ at the airport!
    Love the Christmas decorations – maybe try that next year.
    Love you xx