Le Grand Détour

 What goes up, must come down…although when I finally came down the second half of the Pre Rup temple stairs, I was supported by Stéphane on my left and a worker from the temple on my right. Stéphane had repeated, God knows how many times, to be careful on the steps, so much so that it was beginning to get annoying. Of course I will be bloody careful and then….wham… »crack »…my left foot hadn’t found the flat stone that it was aiming for and, for a split second, the sole of my foot was facing my right knee… Not good. Not good at all.

I stumble, scream and see Stéphane leaping from behind me to in front of me in order to stop me falling down the second half of the staircase, but that’s not a risk. I’m not going anywhere, as I sit down as quickly as possible on the step behind me in order to get the weight off my ankle as soon as possible.

The people below have heard my scream and start moving around. The male guard seems to think that it’s a joke as just points and laughs…the lady is more reactive and sees that I’m not ok. Not ok at all.

It’s the crack you see…that can’t be good. I’ve ruined our holiday and I don’t know how to apologise enough to Stéphane.

At the bottom of the stairs I’m told to take my shoe and sock off…my ankle is swollen, a lot. I’m starting to feel nauseous and tell Stéphane to find a bag for me to be sick in. A German tourist tells everyone that it’s shock and that I need to lie down…he says to get ice on the ankle as soon as possible.

Eventually the consensus is to get me into the tuk tuk…I’m lifted to my feet and using Stéphane and the lady guard we walk, very slowly, to the entrance…having trouble getting through the doorways all three of us at the same time.

Once in our tuk-tuk Stéphane decides that we need to head to the hospital straight away to get an x-ray. He’s right, but I just want to lie down and take something for the pain.

At the Royal Angkor International Hospital we’re in good hands and the staff are great. After sorting the paperwork I’m wheeled off for a few x-rays (accompanied only by a singing gecko in the lab) and the x-rays reveal that there are no bones broken. Possibly a ligament but that should fix itself – only time will tell. I’m to do nothing for a couple of days, I have an ankle support and crutches for afterwards and a lot of painkillers.

Let’s just hope that I’m back up and running before too long…

 « Oh that’s a bummer on vacation », soit « Oh bah ça c’est pas de chance en vacances ». Il y a des fois où les gens feraient mieux de fermer leur bouche… Mais alors que j’aide Susie à descendre très lentement et une par une les marches du temple Pre Rup, pour rejoindre le tuktuk direction l’hôpital, je n’ai pas le temps de dire le fond de ma pensée à ce monsieur qui nous regarde en souriant l’air de dire « ah bah moi je ne serais vraiment pas content à votre place ». Il y a des baffes qui se perdent, je vous jure…

Ce qu’il s’est passé ? Un mauvais pas, une quasi-chute et une retournement de cheville qui se met à gonfler instantannément. Je pense à Susie qui souffre, je pense à l’hôpital, je pense à comment faire pour descendre, je pense au reste du séjour… Et si c’est une fracture ou une cheville pétée, qu’est-ce qu’on va faire ? Bon, mais où il est l’hôpital ? Et l’assurance, ah oui, il faut prévenir l’assurance. De la glace, quelqu’un pourrait trouver de la glace ? Susie se sent mal. C’est le choc, la douleur et tout le reste qui doit se bousculer dans sa tête.

Nous rejoignons finalement le tuktuk. Je repère sur mon téléphone l’hôpital international de Siem Reap, c’est là qu’on va. Susie me dit qu’elle est désolée. Je le suis aussi. Ne lui avais-je pas dit 5 secondes avant de faire attention en descendant ? Ironie du sort. Je l’ai entendue crier derrière moi et sur le coup je croyais qu’elle était tombée et vue la taille de l’escalier, j’ai bien flippé. En me retournant je l’ai vue qui était assise et je me suis dit « ouf, plus de peur que de mal ». Sauf que Susie me dit en criant de douleur qu’elle a entendu « crack ». Putain.

Arrivée à l’hôpital. Prise en charge nickel, personnel adorable. Nous remplissons quelques papiers et enchaînons les radios dans la foulée puis diagnostic du médecin… Roulement de tambours et de coeurs. Pas de cassure ou de fracture. Ouf, c’est déjà ça ! Mais torsion du ligament. Aïe. Le médecin pense que ça peut se remettre tout seul mais Susie devra y aller TRES doucement en évitant de marcher pendant 2 jours puis avec des béquilles. Quant à la suite, il ne s’agira pas de jouer les cabris sur les temples. Et avec nos sacs à dos, comment ça va se passer ?

Bon bah voilà, on sait tout. Sauf que les béquilles coûtent 240 dollars et que le total s’élève quand même à 534 dollars mais la santé n’a pas de prix, non ? En espérant que l’assurance nous rembourse un peu quand même.

Retour à l’hôtel. C’est un peu la déprime. Tout allait si bien. Il va falloir réviser nos plans. Ca aurait pu être pire. Ca aurait pu être mieux aussi. C’est la vie. Nous sommes quand même au Cambodge, c’est cool, non ? J’espère qu’on arrivera à voir Angkor Wat et Angkor Thom.

Bonne nuit à tous.