Réveil pas très frais, la fatigue commence à s’accumuler de mon côté après quelques nuits en gruyère. Mais n’oublions pas où nous sommes et que l’aventure nous attend ! Aujourd’hui nous avons décidé de visiter les rizières en terrasses de Longji au nord-ouest de Guilin. Les photos que nous en avons vues nous hantent depuis longtemps et font « saliver nos pupilles » 😉 L’aventure commence dès la sortie de l’hôtel…
Il faut trouver le bus pour aller à la gare d’où, à priori il y aurait des bus pour le village de Ping’An que nous visons. Arrivés à la gare, nous sommes pistés par plusieurs personnes qui nous proposent des bus effectivement, tous non officiels, pour des prix exhorbitants. Le site que j’avais consulté disait bien que pour un bus direct il faudrait négocier avec les locaux. Mais nous ne sommes visiblement pas très forts pour ça. Nous décidons de choisir l’option officielle. Il faut de nouveau trouver puis prendre un bus pour la station de bus de Guilin, d’où l’on peut acheter des billets pour Longji, puis descendre à Heping pour prendre un minibus qui amène au village et aux rizières. Temps de voyage, environ 2,5 heures. Hmm, on aime le bus. A 10h nous partons enfin pour Longji. Deux jeunes allemandes s’y trouvent déjà, qui vont au même endroit que nous. Ouf, à 4 on devrait pouvoir y arriver 😉
Cela nous prendra encore 2 minibus pour atteindre, non pas le village initial de Ping’An mais celui de Dazhai, à priori beaucoup moins touristique mais aussi plus loin. Partis de l’auberge à 9h, nous arrivons finalement à Dazhai à 13h40, sans déjeuner… soit un peu plus tard que prévu, après nous être acquittés de droits d’entrée et des tarifs des différents bus. Nous voilà donc au pied des rizières en terrasse que l’on devine un peu plus haut. Pour avoir un meilleur point de vue, il faut monter sur le pic du Bouddha doré, soit à peu près 3 heures de marche selon le site Internet consulté. Or nous n’avons pas ces 3 heures de marches car il faudra aussi refaire le chemin dans l’autre sens, avec tous les bus, dont le dernier part vers 16h-16h30 du village. C’est pourquoi nous prenons finalement la télécabine, tous les quatre avec Julia et Julia les deux allemandes avec qui nous avons sympathisées. Les pauvres sont malades avec un gros rhume mais après 2 jours passées dans leur hôtel, elles avaient envie de profiter un peu de leurs vacances. 20 minutes plus tard nous parvenons au sommet… Oui c’est une télécabine, lente et longue. Mais en contre-partie nous profitons d’un panorama exceptionnel sur les rizières. Car ce sont bien elles que nous sommes venues admirer. Pour être honnête, nous en avions une idée un tout petit peu différente. Disons que les images du guide et des sites Internet montrent les rizières au printemps, avec ces centaines de terrasses recouvertes d’eau. Or nous sommes le 22 octobre et non seulement le riz a poussé mais il a aussi été récolté. Les terrasses ont donc une physionomie bien différentes. Il n’en reste pas moins que ce paysage est superbe avec ces étages, comme des lignes de niveau sur une carte géographique. Le sommet offre un point de vue non moins exceptionnel, avec peu de gens. Il semble cenpendant que l’on arrive après la bataille. D’une part ce n’est plus la saison haute et d’autre part c’est plutôt l’heure de la descente que de la montée pour les touristes. Sauf pour ceux qui passent la nuit sur place.
Il faut en effet ajouter que ces terrasses et les quelques villages qui les entourent sont la propriétés de la minorité éthnique des « dazhai », qui y vivent depuis des centaines d’années et perpétuent leurs traditions, tout en ouvrant la porte aux touristes qui souhaitent faire leur connaissance. Ainsi, quelques auberges ont vu le jour, dans les maisons en bois sur pilotis, pour accueillir les visiteurs et leur permettre de randonner sur plusieurs jours dans l’ensemble de la vallée. L’une des caractéristiques de cette minorité, outre leur vêtements aux couleurs chatoyantes et à dominante de rose et de bleu, c’est le port des cheveux très longs pour les femmes. Ces chevelures de plus d’un mètre de long minimum et qui atteignent jusqu’à 2 mètres pour certaines femmes attirent la curiosité. Pour ne pas les laisser traîner, ces femmes nouent leurs cheveux tout autour de leur tête, en une espèce de coiffe caractéristique. Le village où nous nous trouvons figure à priori dans le Guiness book des records comme le groupe de personnes ayant collectivement les plus longs cheveux du monde.
De notre côté, nous prenons des photos de ces splendides terrasses avant de nous poser pour manger quelque chose. Ce sera du « Bamboo rice », c’est à dire du riz cuit dans des morceaux de bambous posés au-dessus du feu. Pas mal. Mieux que les chips et la barre Snickers fondue qui traîne dans mon sac depuis 5 jours… Alors que je discute avec Julia et Julia pour savoir à quelle heure il serait sage de redescendre, vu le périple pour parvenir jusqu’ici, Susie entend une touriste dire que la descente sur le petit chemin à travers les rizières prend 1 heure environ. Il est juste avant 15h. Il faudrait qu’on soit au bus pour 16h. Soit une heure pile. Descendra ? Descendra pas ? Nous décidons finalement de descendre à pied : avoir fait près de 3h30 de bus pour faire juste un aller-retour en télécabine ne nous satisfait pas. C’est donc parti pour 1 heure de descente très agréable à travers les rizières, d’autant plus que nous traversons plusieurs petit hameaux et habitations traditionnelles sur le chemin où les gens travaillent à l’ancienne, sans faire trop attention à nous. Là, une mamie tisse des habits, là, une autre femme étale le riz pour le faire sécher, là, un groupe d’hommes construit une nouvelle maison en bois.
Nous parvenons en bas en 45 minutes, juste au moment où un minibus part pour Longji, d’où nous prendrons le bus pour Guilin. Il semblerait que le retour soit plus simple que l’aller. Pour le moment nous avons pris 8 bus aujourd’hui. Nous envoyons un texto d’au revoir à nos amies allemandes qui ont choisi de redescendre en télécabine plus tard que nous.
De retour à Guilin. En cherchant un restaurant au centre-ville nous nous retrouvons autour du lac Fir, avec ses deux énormes pagodes illuminées d’or et de blanc. Quelque part un piano se met à jouer et quelqu’un à chanter un slow. Nous nous asseyons sur un banc, main dans la main. C’est notre instant romantique de la journée. Et pas n’importe quelle journée car nous sommes aujourd’hui le 22 octobre 2015, 10 ans jours pour jours après notre mariage ! Et nous sommes en Chine. Si on nous avait dit ça il y a 10 ans, l’aurait-on cru ? Nous partons ensuite à la recherche d’un bon restaurant pour changer de nos plans « gargotes locales » habituelles. Ca fait du bien 😉 Faute de camembert, j’en profite pour manger une grande assiette de crevettes… sans mayonnaise, dommage ! Enfin on se fait plaisir, quoi. Demain sera un autre jour, une autre ville, une autre aventure.
Having spent a lot on the organised trip yesterday we decided that it would be cheaper to organise the trip to the Longji Rice Terraces ourselves (even if it would mean a bit of a struggle and some negotiations!). So this morning we headed out with instructions from the reception to get the bus to the train station and from there a bus will go to Longji (or Longsheng) Rice Terraces.
As we got off the bus at the station we were tackled by a group of ladies trying to sell us tickets for the river cruise. Stéphane said “Longji” and they were suddenly experts in that too. We negotiated with one “desk” a bus for 100 RMB. Not wanting to be ripped off and not sure if the bus was direct we headed to the tourist information centre where the girl was opening up. She wasn’t much help and told us that we had to take another bus to go to the bus station. Grrr.
Long story short we caught a coach to Longsheng and got off at a stop just before as a Chinese girl told us to and a couple of German girls (the two Julias) got off too! There was a mini bus waiting to take people to Ping’an but we (the Europeans) wanted to head to Dazhai — thinking that it was less touristic. We managed to get on the bus but the seating was somewhat limited which meant that I was right at the back whilst Stéphane was in the injection seat in the middle just behind the driver (no seat belts of course!!). The bus took us half the way for half the price and told us that we could catch another bus from this halfway village in 15 minutes and we’d only have to pay half the fare on the second bus. Complicated!
The second bus arrived after about 30 minutes and was incredibly full as well and some people had to stand. Needless to say this second bus was not half price either — though I’m not sure which of the ticket sellers had lied to us about the price!
The road up to the rice fields was incredibly windy and the bus tooted before every blind bend. When a louder toot was heard then the driver pulled up as close as he could to the rocks at the side of the road and a large coach would slither past us….there were a lot of coaches going back down…
Once at the rice fields we saw that there was a direct bus to Guilin in the car park. We tried to ask what time the last direct bus left, but the men around us all said that this was the last one and would leave in half an hour. Clearly not being able to make it to the top of the mountain and back down in half an hour we all (the Julias and ourselves) decided that we’d have to go back to Guilin the way we came — with the mini-bus and the transfer. And we bought ourselves some crisps and a bottle of water for lunch which we enjoyed in the cable car up the hill.
At the top of the hill they’re building something that is clearly designed for the tourists. There are people selling all kinds of little touristy presents and things to eat — grilled sweetcorn, bamboo rice etc. We’ve clearly arrived after rush hour and there’s not much left. They’re keen to sell us some undercooked corn on the cob, but we refuse.
The views from up here (looking away from the cable car) are stunning. It’s a shame though that we’ve arrived slightly too late. The harvest was clearly done not so long ago and the farmers are now mainly burning the remains in order to get ready for the winter. The rice fields that we’ve seen in all the magazines and guidebooks, filled with water are the spring rice fields…we’ll have to come back here on our way home in March 😉
That said, it is still a really interesting way of structuring the land and something that I, up until today, have never seen in real life. The edges of each paddy field are just large enough to walk along in order to not get your feet wet when checking on the rice and there is a stone path back down the mountain that we decide to take (after devouring a bamboo rice — sticky rice and vegetables cooked inside bamboo over a barbecue). I wonder how the farmers get their rice down the mountain and, as I’m thinking about it, we see a couple of ponies and donkeys near the houses by the path.
There are a few bed and breakfasts in the villages that you can get to only by foot and I imagine us staying here for a couple of days. Exploring the hillsides and veering away from the tourist paths in order to see a bit more of how these people live. Maybe we’ll get to do this in Vietnam, but for now we need to get down this hill in order to not miss the bus back to Guilin!!
We made it ok and got dropped off at one of the Bus Station in Guilin where I managed to work out which bus to catch in order to end up near the two pagodas that we’d passed yesterday evening in the bus.
We had a romantic moment by the lake looking at the pagodas before trying to find a nice restaurant and maybe a glass of wine for dinner (we failed…we should have gone back to the Taiwanese restaurant from last night!!). Ah well, Stéphane managed to find an ice-cream on the walk back to the Parkside Hostel so all is not lost!
Quel voyage, quelles aventures, quelles rencontres !!!! Nous faites un voyage fantastique et nous, on se régale à lire le récit de vos aventures. Vous faites tellement de choses, les nuits doivent être courtes ?? Félicitations pour vos 10 ans de mariage. Beaucoup de beaux souvenirs. Bonne continuation.
Coucou, J’ai une question sur Guilin: Dit-on encore qu’à Guilin on mange tout ce qui a quatre pattes sauf les bancs et tout ce qui vole sauf les avions ? Quand j’y étais il y avait des cages avec des petits singes, à l’extérieur des restaurants et le client devait choisir son repas en le regardant dans les yeux! En avez vous vus ? A+ Bonne continuation. Chantal
Bonjour Chantal, nous n’avons pas vu de tels restaurants, non !! Il y a toujours un grand marché d’animaux et oiseaux mais nous n’avons pas pu y aller. J’ai l’impression que c’est beaucoup plus facile aujourd’hui que quand tu y étais !
A bientôt !