Réveil matinal à 6h30, tuktuk prévu à 8h30. Pour ma part je me suis fait des sueurs froides au petit déjeuner… Un haut-le-coeur, des nausées, le colon qui menace de s’exprimer sans que je le lui en donne la permission. Tourista, es-tu là ? Peut-être une fausse alerte mais je ne suis pas rassuré en pensant aux 8 heures de trajets qui nous attendend jusqu’à Chiang Mai…
Passage frontière, aller hop, 30 jours sans rien payer en Thaïlande. It’s a go, comme dirait Mario ! L’organisation est un peu floue mais semble fonctionner. Après avoir passé la frontière, nous montons dans un bus « disco » pendant 3 minutes jusqu’au prochain passage frontière. Là, nous attendons un mini-van avec comme seule preuve de paiement un petit auto-collant sur nos teeshirts. Le minivan, où nous sommes les deux seuls passagers avec Susie, nous conduit un peu plus loin en ville où une dame achète, semble-t-il, des billets pour Chiang Mai pour nous. Premier signe évident que nous ne sommes plus au Laos : les billets sont imprimés à partir d’un logiciel sur un ordinateur, avec un numéro de quai, un numéro de siège et un horaire bien précis. Reste plus qu’à savoir si cette débauche technologique a son équivalent en termes de ponctualité…
Le minivan nous conduit ensuite à Chiang Rai où il ne nous reste plus qu’à attendre le bus de 14h05. Nous voilà en Thaïlande, pour de vrai, pas juste à côté de la frontière mais bien dedans. Il faudra vraiment qu’on arrive à se trouver un Lonely Planet ou équivalent cette fois.
Comme on vient juste de retirer de l’argent, nous n’avons que des billets de 1000 Baht. Il est temps de mettre à l’épreuve la gentillesse légendaire des thaï car il nous faut une bouteille d’eau. Qui coûte 10 bahts. Imaginez acheter quelque chose à 1 euro en France, dans un petit stand de rue. Avec un billet de 100 euros. Bah ici, ça marche ! Je m’avance vers le comptoir un peu embarassé, avec non pas une mais deux bouteilles, histoire de « gonfler » la somme. Le marchand me dit 20. Je m’excuse en disant que je n’ai qu’un billet de 1000. Il me dit « Ok », sans sourciller et me rend la monnaie avec le sourire. Premier test réussi je dirais !
Le bus dans lequel nous prenons place pour Chiang Mai tient du grand luxe après tous les bus et minivan un peu pourris qu’on a pris au Laos. Non seulement nous avons un reçu pour les bagages mais on nous offre une collation avec de l’eau et des biscuits apéritifs. Même la climatisation fonctionne. Pas de doute, nous avons changé de pays.
Sur la route en quittant Chiang Rai, nous pensons apercevoir le fameux temple blanc dont parlaient Benoit et Fabienne de Novo-monde lors de leur dernier article. Si on avait su on aurait presque pu y faire un tour… Un autre voyage…
Ca y est, nous arrivons à Chang Mai. Nous partageons une « Red car » avec d’autres touristes pour rejoindre notre guesthouse. Nous sentons encore une fois que nous avons changé de pays et de dimension. Cela se voit à la circulation au moins aussi dense qu’à Vientiane sinon plus, à la qualité de la route, à la nature des magasins. On s’y sent tout de suite plus comme à la maison d’une certaine façon 😉
La Sripat guesthouse est située au nord est de la vieille ville. Nous l’avons réservée suite aux conseils de Lisa qui nous en avait dit beaucoup de bien… Et effectivement, c’est pour nous un hâvre de luxe après nos dernières expériences laotiennes ! Nous avons le droit au sourire thaï pour l’accueil et nous n’enlevons pas nos chaussures, ce qui nous fait tout drôle. Notre chambre « standard » est pourvue d’un énorme lit point trop dur, d’une salle de bain immaculée et, et, et, d’une cabine de douche !!! Nous n’allons plus inonder la salle de bain à chaque fois, youhou ! Nous disposons même d’un petit balcon. Sans compter la piscine. Ca serait la première piscine que nous visiterions depuis notre départ en septembre. C’est la classe !
En arrivant à la guesthouse nous avions repéré un restaurant japonais juste à côté. Hé bien ce sera notre premier repas thaïlandais 😉 Ah, le katsu curry, les tempuras, les sushis, sans oublier la petite folie d’un saké bien frais. D’ailleurs par certains côtés, j’ai l’impression d’être au Japon ici. C’est étrange mais plusieurs choses m’y font penser comme les petits magasins de proximité (les Seven/eleven ici), où l’on trouve plein de mangas à l’entrée, la politesse des gens.
Nous déambulons dans les rues en cette fin de soirée pour absorber l’atmosphère locale. Chiang Mai est un ville touristique, on y trouve pléthore d’agences d’excursions, de salons de massage et de tatouage ainsi que de nombreux cafés. Car oui, les thaï ont semble-t-il la culture « café », non seulement la boisson mais également le lieu où l’on se pose tranquillement, avec des jus de fruits frais, des gauffres et du Wifi. Et nous aussi on aime ça !
Sur le chemin de l’hôtel nous tombons même sur une boutique de livres où nous dégotons un Lonely Planet 2014. Cool ! Bref, ce premier contact ave la Thaïlande nous promet d’excellents détours à venir et on n’en attendait pas moins ! A demain.
The plan: tuk tuk to the border from the shop that sold us the tickets, cross the border and then a mini bus takes us to a big bus that will take us to Chiang Mai. So simple!
The first step, the tuk tuk, went swimmingly, when it pulled up in front of the shop there was already a young couple from Canada in there. An elderly American with his younger Asian boyfriend got onboard just in front of us and then us too. We stopped en-route and picked up the Dutch couple that we’d has the misfortune of sitting next to in the restaurant yesterday (very loud ex-dentist that embarrassed the waitress by criticising the state of her teeth!). I giggled when his cap blew off as the tuk tuk picked up speed on the busy road…little things!
When the tuk tuk pulled up in front of the border, everyone put their stickers on…everyone that is, except Stéphane and I who hadn’t got any! The tuk tuk driver handed us some different ones to the others…which meant that we weren’t on the same bus when we get to the otherside. It’s strange that these stickers are all we have to show that we’ve paid for tickets to Chiang Mai (which is still about 5 hours away).
In the border office, we got our visas stamped with USED as we said goodbye to Laos and headed through. The other side of the gates was a big bus with beautiful interior decorating! So kitch!
As Stéphane got on board a couple of French girls at the front of the bus confirmed that we were right about the biscuits we’d recommended in the supermarket the other day — you have to eat the whole packet in one sitting!! I hadn’t recognised the girls, but they’d spotted us! A world united by Ovaltine chocolate biscuits!!
We borrowed the Lonely Planet from the Canadian couple from the tuk tuk, who were sitting behind us on this bus and started reading about Chiang Mai…better late than never…as the bus pulled away. 3 minutes and 300 yards later the bus pulled up…it was time to take our bags again to head over the Thai border…I don’t know who owns this piece of no-man’s land in between…but he sure has sexy purple and turquoise taste!
The passage into Thailand was simple, just the entry form to fill in and we can stay for 30 days. No money needed either…or passport photos! The other side of the gate though, we had to wait for our buses — which depended on the sticker that you were wearing.
While we waited we sat next to the Dutch couple again, who told us that they hadn’t enjoyed Laos and were escaping to Thailand. They said that they’d not done any trekking or anything and that everything was exactly the same. They said that they didn’t like the people either….I’m not surprised if they’d greeted everyone in Laos the same way as they did the waitress yesterday!!
Due to our unique stickers we had our own personal mini bus to take us to Chiang Rai where we were to catch the “big bus” to Chiang Mai. But first we had to get some tickets for the big bus from a little ticket office in the town on the border…or at least the woman organising us did. She handed over two tickets for the big bus, printed out from a computer and with seat numbers, time of departure and platform!! This kind of organisation we hadn’t seen since China!! The only problem was that the time of the bus meant that we had to wait an hour and a half in a Chiang Rai bus station for our next bus.
When it finally arrived and our bags were safely stowed we climbed on board and took our numbered seats. The stewardess…oh yes, there was a stewardess…gave us a handwipe, a bottle of chilled water, a straw and a packet of snacks each — class!!
The journey passed relatively quickly and when we arrived in Chiang Mai and got out of the bus we then started to worry about how to get to our guesthouse. There were a couple of European tourists on a bench just next to us, looking at a map. Stéphane approached them and it turned out that they had another map that they kindly gave to us. After discussions they recommended taking the red car bus to town — which they planned to take too. Unfortunately the price quoted by the guy on arrival for an immediate depart was too high (50 Baht) and so they decided to walk. Stéphane and I opted for the “wait” option which would mean a 30 Baht fare instead.
The hotel was in the top right-hand corner of the old city centre of Chiang Mai. It was a little haven of wood and chlorine (as it had a small pool!) and the staff were really lovely! Our room was on the top floor with its own balcony, HUGE bed and a shower cubicle (!!!). No wetting the toilet seat when you take a shower here!! Woohoo!
Just opposite the hotel was a Japanese restaurant and Stéphane really fancied it, having looked at the menu. And after a couple of salmon sushis and some tempura I was pretty satiated too! Not to mention the saké! Campai!
Continuez à me faire réver !! c’est génial et j’adore ta prose, qui me fait toujours autant sourire ou carrément rire ! ouf ça fait du bien
bisous à tous les deux
Merci beaucoup Yvette, très fidèle lectrice 😉 Bisous
hello! La thaïlande!! ça reflète bien mon expérience dans ce pays, que des gens gentils, un pays ou on se sent bien, bien accueillis, et même un sentiment de sécurité par leur bienveillance et leur respect pour nous les touristes. Profitez bien vous allez tomber sous le charme de la thaïlande. Les minivans boite de nuit nous ont bien fait rire aussi.
Bises à vous deux.
Bonjour Sonia, oui la Thaïlande nous plaît beaucoup pour le moment, rien à dire, c’est top ! Pas encore vu de minivan boîte de nuit, par contre mais rien que le concept me fait marrer 🙂 bises et à bientôt !