[27 février 2016]
Aujourd’hui encore nous allons prendre notre temps. Le temps de savourer un bon petit déjeuner avec vue sur les hautes collines, le temps d’écrire au soleil.
Il est un peu plus de 11h lorsque nous partons avec une météo splendide et son vent un poil frais. Pour le fun nous commençons par nous rendre sur la rue la plus raide du monde, à savoir Baldwin Street et ses 38% de pente. C’est impressionnant. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls touristes à être venus voir à quoi ça ressemble une route très raide et à nous fendre du commentaire le plus con du jour : « c’est pentu quand même, non ? ». Nous nous sommes garés au bas de la route pour monter à pied mais nous croisons des voitures qui font le trajet directement, quelques touristes intrépides mais également des riverains dont on entend les moteurs chauffer et lutter dans la dernière partie de la pente. A la descente nous croisons un gars qui pousse son vélo jusqu’en haut pour s’offrir une petite descente à 100km/h. Il nous passera devant à fond de balle mais il mettra de nombreux mètres avant de ralentir pour pouvoir prendre le carrefour en T tout en bas.
Prochaine destination la gare de Dunedin, un superbe bâtiment qui abrite également un musée et une galerie d’art. Nous visitons cette dernière pour découvrir des peintures et des sculptures d’artistes locaux, dans un mélange surprenant de techniques et de sujets, signe de la vivacité de l’art local.
Lorsque nous ressortons l’estomac crie famine et, une fois n’est pas coutume, nous nous arrêtons dans un café végétarien où nous nous régalons de lasagnes et de pommes au four. Pour digérer nous remontons la rue principale de Dunedin vers l’Octogone, cette place qui tire son nom de sa géométrie et dont le centre est un lieu de rencontre et d’évènements sportifs. Ce matin en discutant avec Kelley notre hôte AirBnB, nous avons appris que Dunedin devait à l’origine devenir la capitale de la Nouvelle-Zélande, ce qui explique un apport de richesses important dans les premières années et l’essor qu’a pris l’éducation. La ville était autrefois surnommée « L’Edinbourg du sud » par les colons. Pourquoi est-ce Wellington qui lui a volé la vedette ? Nous tâcherons de le découvrir très bientôt. En tous cas la place est animée par des matchs de basket aujourd’hui.
De notre côté c’est la galerie d’art de la ville qui nous intéresse. Nous y découvrons une collection éclectique qui fait la part belle aux artistes néozélandais dont la peintre Frances Hodgkins, parmi l’une des plus connues de Nouvelle-Zélande, bien qu’elle ait passé la plupart de sa vie en Angleterre. Quant aux oeuvres elles-mêmes, peu nous laissent un sentiment inoubliable et surtout pas cette vidéo de pot de fleur suspendu. Susie quant à elle a flashé sur un coffre Maori qui ressemble beaucoup au Bagage de Rince-Vent dans les livres de Terry Pratchett.
Nous ressortons pour redescendre l’arcade principale et revenir sur nos pas pour visiter le musée des premiers colons, le Otago Settlers museum. Ce sera l’un des moments les plus sympas et intéressants de cette journée car ce musée est tout bonnement fascinant. Tout au long de ses salles intéractives, il retrace l’histoire de la région, depuis les dinosaures jusqu’à aujourd’hui avec des reproductions grandeur nature de grands épisodes migratoires du 19eme siècle. En particulier une reproduction de l’intérieur d’un navire de colons où l’on peut mieux se rendre de compte de ce que cela voulait dire de partir pour plusieurs mois de mer avant d’atteindre l’autre bout du monde… Mal de mer, tempêtes, incertitudes, disputes mais également histoires d’amour, mariages, naissances. Tout comme les colons venus en Australie, il fallait avoir du courage pour faire ce voyage et partir de zéro ou presque en arrivant. Sachant ce que l’on sait maintenant, si j’avais eu à choisir, je serais parti pour la Nouvelle-Zélande plutôt que pour l’Australie. Cette réflexion me permet également de faire un parallèle entre la culture aborigène et la culture maori telles que nous y avons été exposés jusqu’à là. Et clairement il semble que la culture maori soit bien plus vivante que celle des aborigènes, malheureusement pour ces derniers. Ici en Nouvelle-Zélande, nous avons été accueillis en langue maori plusieurs fois et le musée que nous visitons comporte de nombreuses traductions en maori. Est-ce à dire que les colons de la Nouvelle-Zélande ont été plus justes ou moins violents avec les maoris ? Probablement mais il faudra que nous creusions un peu l’histoire pour en avoir la certitude. En tous cas la culture maori semble ici bien vivante et constitue une certaine fierté nationale.
Il est 16h lorsque nous sortons enchantés de ce musée qui nous a intéressés, cultivés et amusés plusieurs fois. Il souffle un vent de tous les diables mais comme le soleil brille, nous envisageons d’aller faire un tour sur la plage pour nous baigner… Nous prenons la direction des plages St Kilda et St Claire. Mais lorsque nous arrivons les conditions sont très défavorables : le sable souffle dans tous les sens (oui, le sable, surtout dans les yeux), il fait super froid et nous n’avons pas de serviette de plage… Défavorable dis-je, en tous cas pour nous car pour les nombreux néozélandais qui s’amusent sur la plage et pour ceux qui se baignent ou font du bodyboard (en combinaison), ça n’a pas l’air de les gêner !
Nous jouons les poules mouillées et nous rebroussons chemin, direction l’autre bout de la plage qui dispose notamment d’une piscine d’eau de mer juste à côte de la mer. La théorie en laquelle nous voulons croire c’est qu’il y aurait moins de vent là-bas… Mais non, lorsque nous sortons de la voiture, le vent n’a pas faibli et nous n’avons toujours pas envie de nous mouiller pour rester 3 minutes dans l’eau. A la place nous partons nous balader sur un chemin le long des falaises, en amoureux et c’est tout aussi bien 😉
De retour à la voiture, nous pensons au repas du soir et nous optons pour aller faire les courses et cuisiner un curry (enfin Susie, pas moi ;-)) plutôt que d’aller au resto. Et ça fait du bien pour une fois ! Dans notre AirBnB, nous avons pour ainsi dire la maison pour nous deux, c’est vraiment nickel.
Ainsi la soirée passe tranquillement, entre Skype avec la famille, blog et « lazing ». Une super journée, d’art, de culture, d’histoire et de balade. Merci la Nouvelle-Zélande !
[27th February 2016]
Happy Birthday to Serge! Although it will be too late when this is published (and we may even be home!), but I am writing it on the day and so it still counts! ^_^
We published a couple of articles from Australia this morning, not with much text though as we’ll never get things out if we have to wait for the writing to be ready too. Tonight I’m going to have to work on the photos too…otherwise Stéphane will moan that he’s having to wait for me again! Luckily it’s a beautiful morning though and the views from the house over the surrounding hills are just beautiful…so we take our time once again this morning.
We eventually left the house to go and explore town at about 11am. First stop, the steepest street in the World. Called Baldwin Street, named after William Baldwin which I thought was a little weird until I read the sign at the top of the road. The William Baldwin that the street was named after was in fact a Dunedin politician and not the famous American film star…suddenly makes more sense hey!?!
We’d parked at the bottom of the road and walked up (Stéphane wasn’t sure that our car would be able to make it to the top of the road…such faith!!). On our way back down a busload of Chinese tourists arrived and also a man pushing a bike…I joked that he was lazy not trying to pedal up the hill….38% slope…
Before we got back into the car, the man on the bike was hurtling down the road with Chinese tourists (who had been sitting in the middle of the road taking selfies) throwing themselves to the side of the road with little shrieks of panic. To be fair, I didn’t think that the guy was going to be able to stop his bike before arriving at the main road at the bottom of Baldwin Street…it was a close run thing and I think he shed a fair bit of the rubber from his tyres when he locked up his brakes!!! Crazy man!!
We then headed into town and parked up by the station where there were a couple of art exhibitions…nothing outstanding, but very local and a total mixture of techiniques which makes it impossible to compare…as usual!
The station building was really interesting though with shiny brickwork inside which I battled to get photos of through the crowds of Chinese tourists (they must’ve followed us from Baldwin Street!)!
We headed into town where we had lunch in a lovely vegetarian/vegan restaurant before heading to the town’s main art gallery. On the way we crossed over the main roundabout where there was some kind of four against four basketball tournament going on. We watched for a couple of minutes and the lads were pretty good!
The art gallery contained, as usual, an eclectic mix of styles and talents…though, apart from the Monet, I had trouble spotting the talent hung up there! Call me a snob!? There was, however, a wonderful Maori carved box. Just like The Luggage from Terry Prachett…but you’re not allowed to take photos of the Maori bits…shame!!
We wanted to visit the town’s Otago First Settlers’ Museum and so headed there next (with a quick stop at a lovely church on the way). The museum was free, but we stopped and bought a coffee at the museum’s café before entering.
Inside was fascinating and really well laid out with loads of interesting displays. One of them really upset me though, it was about a man, James Gilmour, whose mother gave him a bottle of whisky as she said goodbye to him in Aberdeen and asking whether she would ever see him again. He decided to drink the bottle on his 100th birthday but died when he was 94. Now the bottle is displayed here in this museum and making tourists like me all emotional thinking about this beautiful family scene that thousands of emigrants must have experienced as they left the UK to head to set up new lives in New Zealand.
All the displays are bilingual as the Maori language is more “alive” than the Aboriginal language in Australia. Probably because the Maori spoke one common language and it appears that they suffered less at the hands of the British when they arrived on these shores than the Aboriginals did in Australia.
Further on in the museum there is a parking ticket machine that is prints out little poems written by local people. The machine is called the Poetick machine and this was the poem that was printed for us:
Wanaka, by Liz Breslin:
Man-in-the-moon: Have you seen my ball? The blue and green one. I can’t see it anywhere.
Woman-in-the-moon: Have you looked where you saw it last? It’s there, just where it was before.
Yeah, ok, it’s not quite my idea of poetry either, but it was free…and I liked the concept.
We realised that our parking ticket would soon run out and so headed quickly through the rest of the museum (where I photographed a lot of the old recipes from recipe books on display…still to try out) before heading back to the car.
Once back at the car we decided to go to the beach at St Kilda for a bit of a swim, but on our arrival the wind was blowing like mad. It took a little while and quite a bit of discussion, but we decided not to swim in the sea and instead drive up to the end of the beach at St Claire’s where there is a walled off sea-water swimming pool.
Once there we decided not to bother swimming there either and wandered along the coastal path under the cliffs for a bit of a blast in the wind.
Instead of heading out to a restaurant this evening we decided to make the most of the AirBNB and buy the ingredients for a yummy curry which we enjoyed in the luxury of our own home (the other guest still very much absent from the shared areas). A quick Skype with Serge to wish him a Joyeux Anniversaire de vive voix and some more blogging…
Tomorrow we head off towards the West in search of the mountains and “Sounds”…à demain !